Crée sous le Récépissé n° 0551/MATS-DNI du 22 octobre 1999, le Cercle d’Appui, de Solidarité et de Soutien aux Actions, Œuvres et Initiatives d’Ibrahim Boubacar Kéïta dénommé CASA-IBK est l’une des premières associations de soutien à IBK, depuis qu’il était Premier Ministre d’Alpha Oumar Konaré. Sidi Bekkaye Kamissoko, enseignant de son état, créateur de cette association, en est le Président. Il nous livre ici les raisons qui l’ont amené à sa création, le rôle que cette association a joué lors de la présidentielle 2018 remportée par IBK lui-même et les perspectives. Interview !
L’OBSERVATOIRE: Sidi Bekkaye Kamissoko, vous êtes le Président du Cercle d’Appui, de Solidarité et de Soutien aux actions, œuvres et initiatives d’Ibrahim Boubacar Kéïta dénommé CASA-IBK. Dites-nous dans quel contexte vous avez mis en place cette association?
Sidi Bekkaye Kamissoko :Ce qui a prévalu à la création de cette association de soutien aux actions, œuvres et initiatives d’IBK remonte aux années 1995 et1996. En ces temps, j’étais militant du MPR et j’ai décidé de soutenir l’Homme en qui je vois un Patriote. Mon appartenance à un autre parti politique outre que celui de l’Homme n’a pas été un handicap pour moi. Depuis lors, j’ai nourri de l’ambition de l’aider dans ses œuvres. Mes actions ne visaient pas autre intérêt que de l’aider dans ses œuvres de construction de la Nation Mali. L’école était dans la tourmente au moment où il venait à la Primature. Ses actions ont permis de temporiser les ardeurs de l’AEEM et ont permis l’école à reprendre son droit chemin. Il a, à son actif, tant d’autres actions d’envergure qui lui valurent l’estime et la reconnaissance de ses compatriotes.
En dehors de ces faits, IBK a toujours placé au-dessus de tout l’intérêt de la République au détriment de l’intérêt partisan ou individuel. Toutes ces raisons m’ont conduit à créer le CASA-IBK.
Pour la petite histoire, la première fois que j’ai été reçu à la Primature par IBK c’était un 4 novembre 1998. Ce jour, il m’a demandé pour quelle raison je veux créer cette association, je l’ai donné mes raisons et il était convaincu. C’est pour vous dire que j’ai l’intime conviction qu’il était un Homme d’Etat soucieux du devenir du Mali.
La Présidentielle vient de se tenir. Les 29 juillet et 12 août 2018, respectivement le 1er et le second tour. Quel rôle avez-vous joué dans sa réélection ?
CASA-IBK n’est pas resté en marge de cette réélection. Nous avons joué le rôle qui est le nôtre. Notre soutien a commencé depuis son premier mandat. Nous avons fait un travail de l’ombre en faisant le porte-à-porte. Sans tambours ni Tam-tam, nous avons approché les citoyens lambda afin de les amener à voter pour IBK. Dieu merci, notre appel a été entendu par ces derniers pour l’avoir accordé à leur confiance. Une fois de plus, nos convictions qu’IBK est l’Homme qu’il faut à notre pays se sont matérialisées avec cette présidentielle.
Après cette présidentielle, que comptez-vous faire pour soutenir l’Homme ?
Nous continuons nos actions de soutien en sa faveur. C’est une activité pérenne. Pour le moment, nous avons privilégié le porte à porte. Notre action va continuer jusqu’à la fin des temps. Ce n’est pas une affaire du RPM encore moins un soutien conditionné, c’est une question de conviction, de soutien à un Homme d’Etat, un nationaliste, un défenseur des causes nobles.
La question sécuritaire constitue une préoccupation pour notre pays avec la montée en puissance du phénomène de terrorisme et d’intégrisme religieux.
Vous, en tant qu’éducateur et Président de CASA-IBK, que préconisez-vous pour apporter un plus aux actions gouvernementales par rapport à ces fléaux ?
La rébellion est terminée depuis 2013. C’est le terrorisme qui sévit maintenant. Celui-ci ne sera vaincu que par les efforts conjugués de tous. Je trouve que beaucoup a été fait sur le plan sécuritaire sous le leadership d’IBK. On a beau être aveugle et beau être sourd, on ne peut pas cacher le soleil avec la peau de sa main. IBK a fait de son mieux sur le plan sécuritaire, cela mérite reconnaissance par les Maliens. C’est vrai, la sécurité à 100% n’existe dans aucun pays du monde, mais notre Président a fait de son mieux.
En ce qui nous concerne, notre travail consistera à sensibiliser les parents à fréquenter l’école, à faire confiance en les autorités compétentes et autorités scolaires à sécuriser l’espace scolaire. En tant qu’éducateur, j’ai un rôle à jouer pour la sécurisation. On peut organiser des séances de sensibilisation à l’école et dans la communauté.
Face à une multitude d’associations et de clubs de soutien à IBK, des voix s’élèvent de plus en plus pour demander à fédérer vos actions. Partagez-vous leurs avis ?
Je suis la 1ère association de soutien à IBK et la première fois que j’ai rencontrée IBK remonte en 1998.
Concernant les autres associations et clubs au nom d’IBK, notons qu’elles visent les mêmes objectifs. Mais, toutefois, ce sont les visions qui différencient les uns des autres. Mais, le temps viendra où nous allons fédérer nos actions.
Votre mot de la fin ?
Mon mot de la fin est de remercier le Bon Dieu pour nous avoir gratifié IBK. C’est une chance pour le Mali. Pour finir, j’appelle de mes vœux à l’Etat d’organiser des journées nationales de réconciliation nationale. Ces journées ne sont pas une conférence nationale bis, mais une véritable initiative de réconciliation entre les fils de notre pays. Il ne s’agira pas d’organiser des journées par Région et finir par la capitale ; mais celles-ci doivent voir la participation de l’ensemble des enfants du pays. Le grand problème que connait notre Mali est, à mon avis, celui de la communication. Quand toutes les ethnies du pays se retrouvent, se parlent entre eux, nous pouvons transcender toutes nos difficultés. Quand on se parle, lorsqu’on se communique, je crois qu’on aura la solution à tous les problèmes du Mali. Telle est, du moins, mon analyse de la situation que nous vivons aujourd’hui.
C’est tout ce que j’ai à dire à propos du Mali. Et je vous remercie.
Propos recueillis par Ambaba de Dissongo
Source: L’Observatoire