A travers un point de presse animé ce vendredi 27 septembre 2019, le procureur de la République Moussa Sina Samaké a éclairé la lanterne des populations sur la mise en mandat de dépôt du président du Conseil régionale de Kayes et coaccusés.
Par Icimali.com/Face aux hommes de médias dans la salle des audiences du tribunal de grande instance de Kayes, monsieur Moussa Sina Samaké a souhaité mettre à la désinformation au sein de la population.
« Nous avons seulement enquêté sur les trois (03) ans et demi de la gestion du conseil régional de Kayes sous la Direction de son président Monsieur Bandjougou DIAWARA. Et il est important de signaler que l’enquête à concerner la gestion allant du 01 Janvier au 29 Juillet 2019.Pour la période indiquée, le dossier de la gestion des écoles ne sont pas inclus dans cette affaire », a expliqué le procureur Moussa Sina Samaké.
A en croire aux détails, il est reproché au président du conseil régional Monsieur Bandjougou Diawara et camarades concernés par cette affaire « le délit de détournement du bien public, le délit de favoritisme et enfin le délit de fractionnement de marché publique pour un coût global de 1.428.775.000 F CFA ».
Les enquêtes révèlent, selon le procureur, que les documents engagés pour justifier la sortie de ce montant sont faux et dans différents volets. Ainsi le montant d’entretien bâtiments s’élève à 307.348.914 F CFA, celui des climatiseurs à 54.541.028 F CFA, celui de trois véhicules avoisine 138.760.144 F CFA. Par exemple, Icimali.com a appris que pour un seul véhicule, dont le numéro de châssis est 0157 et en état de panne depuis 2015, l’entretien a coûté 64.576.876 F CFA.
Au même moment 199.515.370 F CFA sont supposés investis dans le carburant, et 27.768.350 F CFA dépensés pour les cessions.
Quant aux études de faisabilités des projets qui n’ont jamais eu lieu, les fonds affectées s’élèvent à 199.903.174 F CFA. Un organe de presse de la place empoche 5.000.000 F CFA comme subvention.
Le Procureur a fait comprendre que ce dossier du conseil régional, en dehors de certains de ses personnels, s’étend aussi sur certains personnels de l’état et opérateurs économiques de Kayes. Icimali.com
A Bamako, c’est l’affaire Bakary Togolais qui défraie la chronique. Certaines organisations du monde agricole, faute d’avoir obtenu la libération de leur mentor, menacent de ne pas vendre leur coton cette année.
CYRIL/Icimali.com