Les résultats obtenus en cinq jours de patrouilles à Bamako et environs sont louables et permettent aujourd’hui de s’accorder sur le retour d’un minimum de quiétude, malgré que ceci n’est qu’un un début d’éradication de fléau d’insécurité.
Les butins des jours 5 de patrouilles policières à Bamako et environs
Du 28 janvier au 1er février 2019, Bamako et ses environs étaient sous patrouilles des forces de sécurité. 1025 éléments de la Police Nationale, la Gendarmerie Nationale et Garde Nationale déployés ont fouillés certains endroits stratégiquement dangereux de Bamako.
Comme résultats, 744 personnes sont interpellées dont 53 recherchées par la justice, 283 engins à deux roues ont été saisis et 26 engins à quatre roues retrouvés. A ceux-ci s’ajoutent 55 PA, 26 fusils de chasse et une quantité importante d’armes blanches et munitions ont été saisis ainsi que plus de 500 briques de chanvre indien, de comprimés de tramadol et de la cocaïne.
Les sources sécuritaires ont révélé que des infractions constatées sont liées à l’usurpation d’identité et de fonction, la détention illégale d’armes, la vente et consommation de stupéfiants, le vol et braquage à main armée et le vagabondage.
Ces sorties en moins d’une semaine sont, certes, saluées par les populations. Mais celles-ci attendent davantage du département, notamment la pérennisation des patrouilles.
CYRIL/ Icimali.com
