C’était le mardi 23 juillet 2024 au CICB, lors de la rencontre de consultation de la classe politique par la Commission de rédaction de l’avant-projet de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale. Représentant son parti, Abdrahamane Coulibaly félicite la commission de « consulter les partis politiques, afin que leurs besoins soient pris en compte ». « Nous, le parti ADEPM, soutenons cette initiative », a-t-il déclaré.
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« Les élections ? il faut d’abord se focaliser sur la sécurité… », Abdrahamane Coulibaly, Secrétaire général du parti ADEPM

Interrogé sur la nécessité de prolonger la transition ou s’il faut vite aller aux élections pour le retour à l’ordre constitutionnelle, Abdrahamane Coulibaly, Secrétaire général du parti Alliance Démocratique du Peuple du Mali (ADEPM) estime qu’il faut d’abord se focaliser sur la sécurité, le plan d’action gouvernemental, les réformes politiques et institutionnelles, et le découpage administratif.

C’était le mardi 23 juillet 2024 au CICB, lors de la rencontre de consultation de la classe politique par la Commission de rédaction de l’avant-projet de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale. Représentant son parti, Abdrahamane Coulibaly félicite la commission de « consulter les partis politiques, afin que leurs besoins soient pris en compte ». « Nous, le parti ADEPM, soutenons cette initiative », a-t-il déclaré.

Parlant de la vie du parti, Abdrahamane Coulibaly soutient dur comme fer que « l’ADEPM se porte mieux aujourd’hui ».

Alors que le parti est connu pour son soutien indéfectible à la transition, son secrétaire général a révélé les raisons de son engagement pour le régime de la transition. « Nous sommes la branche politique de la transition. Plusieurs de nos doléances, 90 % de nos revendications, ont été prises en compte par la transition. Nous sommes satisfaits de la gestion de la transition. Par exemple, la militarisation de la police nationale et de la protection civile, la valorisation de nos langues nationales (les 13 langues nationales sont devenues des langues officielles) et le français est devenu notre langue de travail. Aujourd’hui, les autorités traditionnelles et coutumières sont valorisées, car chaque chef de village a un drapeau, un insigne, une médaille, un certificat ou une attestation », a-t-il explicité.

Répondant à la question selon laquelle s’il est nécessaire de prolonger la transition ou s’il pense qu’il faut vite aller aux élections pour le retour à l’ordre constitutionnel, le secrétaire général de l’ADEPM opte pour la prorogation. « S’il le faut », réagit Abdrahamane Coulibaly. Avant de poursuivre : « Il faut d’abord se focaliser sur le plan d’action gouvernemental et sur la sécurisation des personnes et de leurs biens sur toute l’étendue du territoire national. Il faut examiner cet aspect : si la sécurité est maintenue à cent pour cent, ainsi que les réformes politiques et institutionnelles, et le découpage administratif pour organiser les élections. Pour organiser les futures élections générales, il faut penser à tout cela. »

Il faut rappeler que le parti ADEPM, présidé par Aboubacar Sidiki Fomba, actuellement membre du Conseil National de la Transition (CNT).

Cyril Roc DACK / Icimali.com

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