-La MINUSMA est l’opération onusienne « la plus dangereuse au monde »
-Il y a un « manque inacceptable » de progrès dans la mise en œuvre de l’accord d’Alger
La situation au Mali était encore au centre des débats au Conseil de sécurité des Nations Unies le 29 mars dernier à New York. Lors de la réunion qui s’est tenue quelques jours après les massacres de civils à Ogossagou dans le centre du Mali, M. David Hale, sous-secrétaire d’État aux affaires politiques des États-Unis a demandé au Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres de formuler un plan qui permette à la Mission de s’attaquer à l’environnement sécuritaire et antiterroriste, de protéger son personnel et d’appuyer les progrès politiques « plus efficacement qu’aujourd’hui ».
« Le Conseil de sécurité doit reconnaître la gravité de la situation sécuritaire au Mali », a indiqué M. David Hale, sous-secrétaire d’État aux affaires politiques des États-Unis, lors d’une réunion du Conseil de sécurité le vendredi 29 mars dernier.
Le responsable américain a qualifié la mission onusienne au Mali d’opération la plus dangereuse au monde. Les Casques bleus de la MINUSMA se retrouvent dans un environnement allant bien au-delà des limites du maintien de la paix traditionnel et sont systématiquement et résolument attaqués par des extrémistes « mobiles, intelligents, bien organisés et qui ne veulent pas renoncer », a expliqué le diplomate américain.
Il est temps, ajoute-t-il, de déterminer si une mission de maintien de la paix dans un tel environnement constitue la solution appropriée ou efficace aux problèmes qui s’y posent. « Cette violence, ainsi que la hausse de la violence intercommunautaire et interethnique, en particulier dans le centre du Mali, s’accompagnent d’un « manque inacceptable » de progrès dans la mise en œuvre de l’accord d’Alger. »
M. Hale a demandé au Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres de formuler un plan qui permette à la Mission de s’attaquer à l’environnement sécuritaire et antiterroriste, de protéger son personnel et d’appuyer les progrès politiques « plus efficacement qu’aujourd’hui ».
M.K.D
Le Républicain