De retour d’Accra où il a pris part aux sommer Extraordinaire de la CEDEAO, le Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP) conduit par son président Col. Assimi Goïta a martelé aux Chefs d’Etats que « dans la mesure où la majorité a parlé dune transition militaire, nous avons suggéré qu’on puisse aller dans ce sens ».
-Par Icimali.com- Les membres du CNSP, la junte au pouvoir à Kati, une ville garnison située à 15 kilomètres de Bamako, ont animé, ce mercredi 16 septembre 2020, une conférence de compte rendu de leur rencontre d’Accra avec les Chefs d’Etat de la CEDEAO.
Selon son porte-parole, Col-major Ismael Wagué, le CNSP a « dit clairement à la #CEDEAO que nous sommes au service du peuple. Dans la mesure où la majorité a parlé dune transition militaire, nous avons suggéré qu’on puisse aller dans ce sens ».
Col. Assimi Goïta « n’a pas cédé aux intimidations des chefs d’États en face de lui« . Face au refus de l’organisation sous régionale, le CNSP a dit à la CEDEAO qu’il ne peut « pas décider sur place », mais qu’il reviendra « discuter conformément à ce qu’il y a dans la charte »
« La CEDEAO donne une semaine au CNSP pour designer un civil à la tête du pays. Faute de quoi, un embargo total sera imposé sur le Mali à partir du mercredi 23 septembre à minuit », a informé Col. Wagué.
Selon le président ghanéen et président en exercice de la Cédéao, Nana Akufo-Addo, « une fois que les structures de la transition seront mises en place, le président, le Premier ministre, le gouvernement, il va de soi que le conseil national de salut du peuple [CNSP] sera dissous de fait, puisque ce sera la transition qui sera déjà mise en place ».
CYRIL et Issa/ Icimali.com