Pour Abdrahamane Diarra, Secrétaire à la Communication du Bureau Exécutif National et président de la Jeunesse du parti, il sied, certes, de poursuivre la dynamique pour davantage assurer à l’URD « de très belles victoires aux prochaines élections ». « Oui, nous nous devons de continuer à hisser plus haut notre Parti et ainsi honorer et perpétuer la vision de notre regretté Président feu Soumaïla Cissé ! », a-t-il martelé. Mais, tout en comptant sur les cadres démissionnaires du parti, dont le président démissionnaire Professeur Salikou Sanogo, à qui il lancé, « de nouveau, un appel de revenir dans leur grande famille politique, l’URD
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L’URD confrontée à des difficultés, le retour de Prof. Salikou Sanogo sollicité

L’Union pour la République et la démocratie (URD), après le décès de son président fondateur du parti Soumaïla Cissé, fait face aux problèmes de trésorerie pour assurer le financement de ses activités. Alors que certains cadres dénoncent des difficultés organisationnelles, d’autres tendent la main aux camarades dissidents désormais au sein du parti Espoir pour la république et le Démocratie (ERD).

L’Union pour la République et la démocratie (URD) souffre de financement. C’est ce qu’a révélé le 5e Congrès ordinaire du samedi 21 décembre 2024 sous le signe « l’URD pour la Paix, la Prospérité, le Renouveau politique et social du Mali ». Lors de son intervention à la tribune du congrès, Mme Adiawiakoye Ramatou Koné, présidente du Bureau du Mouvement National des Femmes URD ne s’est pas retenue. « Notre mouvement est très souvent confronté au manque de financement de nos programmes et activités ; ce qui hypothèque fortement nos chances de performance », a-t-elle pesté.

Selon la présidente du Bureau du Mouvement National des Femmes, les « ambitions » du parti « sont grandes mais les moyens pour relever les défis ne sont pas vraiment à hauteur de souhait ». « Le financement des partis politiques étant en berne », Mme Koné appelle les « cadres et partenaires du parti, tant au niveau local, régional que national pour appuyer les activités des femmes ».

La présidente des femmes de l’URD n’a pas, non plus, nullement occulté « certaines difficultés d’ordre organisationnel ». « Ce qui fait que l’engouement et la lutte pour faire partie des bureaux s’estompent au bout de quelques mois. Les absences et même les abandons sont courants, posant souvent le problème d’atteinte de quorum pour la légalité dans la prise de certaines décisions importantes », regrette Mme Adiawiakoye Ramatou Koné.

L’URD en quête d’unité et de renouveau politique

 

Main tendu à l’ex-président Salikou

Pour Abdrahamane Diarra, Secrétaire à la Communication du Bureau Exécutif National et président de la Jeunesse du parti, il sied, certes, de poursuivre la dynamique pour davantage assurer à l’URD « de très belles victoires aux prochaines élections ». « Oui, nous nous devons de continuer à hisser plus haut notre Parti et ainsi honorer et perpétuer la vision de notre regretté Président feu Soumaïla Cissé ! », a-t-il martelé. Mais, tout en comptant sur les cadres démissionnaires du parti, dont le président démissionnaire Professeur Salikou Sanogo, à qui il lancé, « de nouveau, un appel de revenir dans leur grande famille politique, l’URD ». Il s’agira, via cet appel, d’œuvrer ensemble pour « hisser plus haut les idéaux et vision de Feu Président Soumaïla Cissé ! »

La main tendue du Secrétaire à la Communication du Bureau Exécutif National de l’URD sera-t-elle saisie par son « aîné président professeur Salikou Sanogo » ? La réponse serait à la négative, quand on sait déjà que Pr Sanogo, qui avait pris les rênes du parti au lendemain de la mort tragique de Soumaïla Cissé, préside les destinées du parti Espoir pour la république et le Démocratie (ERD) qu’il a fondé ensemble avec les cadres démissionnaires de l’URD.

La crise qui a conduit à l’émiettement de l’URD semble béante au point que la cicatrisation n’est encore au rendez-vous pour que les différents protagonistes surpassent leurs égos et recollent les morceaux afin de se retrouver de nouveau à la table du dialogue et œuvrer pour la « continuité de l’idéologie et l’esprit de Feu Président Soumaïla Cissé » dont les deux formations politiques se réclament. Un défi à relever.

Cyril Roc DACK / Icimali.com

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