« Ce document est un guide, un outil de travail qui a été mis à disposition par notre partenaire, LUCEG (Lutte contre la corruption pour et par l'égalité du genre). C'est un projet canadien qui s'est rendu compte que les organisations qui luttent beaucoup contre la corruption n'ont pas d'outil pour véritablement lutter contre ce fléau. C'est un document de plus de 30 pages où la corruption est bien détaillée dans tous les secteurs avec des images à l'appui. C'est à travers ces images que nous allons sensibiliser beaucoup de nos compatriotes sur les conséquences de la corruption, car nous sommes une population à 80% analphabète. Même les agents de la corruption, c'est-à-dire ceux qui pratiquent la corruption, pourront ainsi se retirer de cette pratique », a expliqué le Président Moussa O. Touré.
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Lutte contre la corruption : RAMLCDF et LUCEG se donnent 3 à 6 mois pour sensibiliser plus de 12 millions de personnes

En prélude au lancement officiel de la campagne de sensibilisation sur les faits de corruption prévu pour juin prochain, le Réseau des Associations Maliennes de Lutte Contre la Corruption et la Délinquance Financière (RAMLCDF) a éclairé la lanterne des étudiants de la Faculté de Médecine et d’Odontostomatologie sur le contenu du document faisant l’objet d’outil de travail. C’était le dimanche 26 mai 2024 à Kalanba Coura ACI Ext-Sud.

Après avoir brièvement présenté et expliqué le document intitulé “Guide illustré d’éducation, de sensibilisation et de plaidoyer sur la lutte contre la corruption et ses effets négatifs sur les femmes et les filles”, le Président du RAMLCDF, Moussa Ousmane Touré, a placé la rencontre dans son contexte. Selon lui, elle vise à s’entretenir avec les jeunes acteurs dans les milieux scolaires, éducatifs, de la santé, etc.

« Ce document est un guide, un outil de travail qui a été mis à disposition par notre partenaire, LUCEG (Lutte contre la corruption pour et par l’égalité du genre). C’est un projet canadien qui s’est rendu compte que les organisations qui luttent beaucoup contre la corruption n’ont pas d’outil pour véritablement lutter contre ce fléau. C’est un document de plus de 30 pages où la corruption est bien détaillée dans tous les secteurs avec des images à l’appui. C’est à travers ces images que nous allons sensibiliser beaucoup de nos compatriotes sur les conséquences de la corruption, car nous sommes une population à 80% analphabète. Même les agents de la corruption, c’est-à-dire ceux qui pratiquent la corruption, pourront ainsi se retirer de cette pratique », a expliqué le Président Moussa O. Touré.

Et le président de poursuivre : « Aujourd’hui, c’est notre première séance de rencontre avec les étudiants de la FMOS. L’objectif est de s’entretenir avec eux sur la corruption, surtout dans les espaces scolaires et éducatifs ».

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Au cours de deux heures d’échanges, nous leur avons montré des images très faciles à comprendre. En voyant les images du document, le lecteur peut se faire directement une idée de la situation sans avoir besoin d’explications supplémentaires.

« Dans les jours à venir, nous allons multiplier les rencontres au niveau des facultés et des quartiers pour pouvoir sensibiliser nos concitoyens sur les dangers liés à la corruption dans tous les domaines. Aujourd’hui, nous avons commencé par l’éducation. Demain, nous pourrons aborder d’autres domaines comme la santé, les élections, la justice, l’armée, etc. ».

Certes, c’est un document volumineux, mais il est riche de messages clairs à propager à travers le pays sur une période de 3 à 6 mois environ. Bamako étant vaste et les facultés nombreuses, nous pensons qu’au bout du temps indiqué, nous pourrons toucher un grand nombre de nos concitoyens grâce à cet outil. Il s’agit surtout de les sensibiliser aux conséquences de la corruption dans les domaines précédemment cités.

Selon le président du RAMLCDF, cet outil est une boîte à images produite par des experts maliens avec le financement de leur partenaire (LUCEG). Après avoir constaté que la population est majoritairement analphabète, ils ont mis cet outil à notre disposition. « L’idée est venue du fait que notre rôle est de dénoncer, mais par quel moyen nous défendons-nous ? Il a compris qu’il fallait passer par une méthode plus facile à pratiquer, d’où cet outil. Par exemple, il y a une image qui explique le phénomène de corruption entre médecin et patient, entre élève et professeur, entre juge et justiciable, entre chômeur et dirigeant », a-t-il expliqué.

Sidy Coulibaly pour icimali.com

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