Abonné aux nuits chaudes de Bamako, celui qui se fait appeler Douk saga grâce à la ‘’largesse de son dos’’, n’arrive toujours pas à voir dans la même direction que son équipe. Son séjour à la Maison centrale d’arrêt ne semble rien changé aux difficultés qui existent à la mairie. Pis, un autre dossier, celui de la vente de 48 parcelles risque de lui causer des sérieux ennuis.
Depuis l’avènement de la démocratie au Mali la municipalité de la commune II du district de Bamako n’était pas tombée plus bas qu’aux jours où le nommé Cheick Aba Niaré est monté au trône. Dès les premiers mois de son règne les disfonctionnements ont surgi. Les premières difficultés ont commencé avec le non- payement des factures d’électricité de la mairie, ensuite la colère des employés municipaux à mettre la main sur leur salaire. Et céruse sur le gâteau, l’AMO et l’INPS des agents ont été suspendus pour les salariés de la commune II.
Le nouveau maire parvenu au sommet par accident n’avait aucune portée de la tâche qui l’attendait au bout du tunnel. Croyant appartenir au RPM l’ex magasinier de l’Assemblée Nationale parvenu à se hisser au sommet de la municipalité des vieux quartiers de Bamako se croyait intouchable et invincible. Pour ce faire il n’avait aucun égard pour ses adjoints. Il évoluait en cavalier solitaire et ne faisait point de réunion d’équipe. On raconte qu’il est imbu de sa personne ce qui serait la cause de sa perte des rouages du monde politique.
Au finish, il a naturellement fini ses courses à la prison centrale de Bamako coura pour une histoire de détournement de biens publics. Là tout le monde croyait qu’il allait ressortir grandi de l’épreuve. Hélas, ce fut peine perdue… Cheick Aba Niaré qui aurait dû baisser la tête en franchissant le portail de la mairie ose regarder les gens dans les yeux comme si de rien n’était. Quel mépris pour les paisibles citoyens. Nous restons convaincus que son incarcération n’a pas pu le ramener à la raison.
Le maire de la commune II ne manifeste du respect pour quiconque dans son entourage et peine à communiquer avec ceux-ci. Aux yeux des partenaires sa crédibilité a pris un sacré coup.
Une affaire de parcelle
Sans compter que le vérificateur General n’a pas fini de régler ses comptes à ce jour, des sources bien informées mijotent qu’il aurait attribué illégalement 48 parcelles à des opérateurs économiques sans la délibération du conseil communal. Cette attribution de parcelle assez floue va mettre une fois de plus la justice sur le dos de M Niaré. A combien l’unité des 48 lots a été vendue ? Qui et qui sont des bénéficiaires ? En attendant, les élus de la commune II ne sont pas prêts à supporter le maire dans ces dérives.
On y reviendra !
Source: La Sirène