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Malgré un Ronaldo muet, la Juve arrache un premier succès

Si le Chievo Vérone a donné du fil à retordre à la Juventus, le champion a finalement trouvé les ressources pour signer un succès sur le fil (2-3).

Dans le cercle des grandes écuries européennes, l’été est une période de rodage. Comme le Paris Saint-Germain, la Juventus l’a attesté ce samedi pour sa grande rentrée en Serie A. En déplacement à Vérone, le champion en titre a connu une première période assez délicate. Cristiano Ronaldo, qui avait été titularisé pour ce premier match, n’a pas encore débloqué son compteur. Une minute de silence a été observée après le tragédie survenue à Gênes cette semaine.

Ronaldo a pesé, mais n’a pas marqué

Les ‘Bianconeri’ sont bien entrés dans ce match. Dès la troisième minute de jeu, le redoutable Pjanic a bien botté un coup-franc qui a été touché par Chiellini. La déviation du défenseur s’est transformé en passe décisive pour Khedira, bien placé, et auteur d’une frappe en pivot parfaite (0-1, 3e). Largement supérieur dans tous les compartiments du jeu, le champion d’Italie a alors multiplié les opportunités nettes, mais son manque de réalisme a laissé son adversaire en vie.

Cancelo a trop tergiversé pour inscrire le but du break(9e), puis Cristiano Ronaldo a vu sa frappe puissante passer juste à côté du poteau (18e). Douglas Costa, de son côté, a réalisé un superbe enchaînement mais son tir enroulé n’a pas trouvé le cadre non plus (33e). Le Chievo, mené d’un petit but, a répondu par un froid réalisme pour revenir dans le match. Sur l’une de ses premières incursions, le club de Vérone a trouvé la faille après un centre de Giaccherini repris de la tête par Stepinski (1-1, 38e).

Au retour des vestiaires, les locaux ont élevé leur niveau de jeu pour faire reculer une Juve tombée dans la facilitéJoão Cancelo a accroché Giaccherini dans la surface, concédant un penalty évitable que le même Giaccherini s’est chargé de transformer avec autorité (1-1, 56e). Il restait alors une grosse demi-heure à jouer et le duel Ronaldo-Sorrentino a alors commencé. Par deux fois, le gardien du Chievo a découragé la star portugaise, qui a l’a testé de la tête ou d’une frappe puissante (61e, 66e). La Juve a continué à pousser, et après une alerte énorme de Dybala, elle a enfin trouvé la faille grâce à Bonucci, à la réception d’un centre de Pjanic (2-2, 75e).

Le champion d’Italie a ensuite cru à la victoire sur un but opportuniste de Mandzukic, mais l’utilisation du VAR a fait annuler ce but (88e). Et au bout du suspense, c’est Bernardeschi qui a finalement délivré la ‘Vieille Dame’ dans les arrêts de jeu après un centre de l’intenable Alex Sandro (2-3, 90e+2). L’orgueil du champion permet donc à la Juve d’éviter une mauvaise surprise. Pour le reste, il y a encore du travail.

SourceBesoccer

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