Les travaux de validation des termes de référence des journées de concertations sur la transition ont failli être un fiasco. Le M5-RFP et la CMA ont haussé le ton.
Par -ICIMALI.com- Au Centre International de Conférence de Bamako où se tiennent les travaux, difficile d’accéder à la salle. Militaires, politiques et société civile prennent part à ce rendez-vous historique. Personne ne veut se laisser faire, car il s’agit du Mali, mais aussi d’intérêts personnels.
La cérémonie d’ouverture desdits travaux a été présidée par le 1er vice-président du Comité National Pour le Salut du Peuple (NSP), le colonel Malick Diaw. Après son discours d’ouverture, la situation a momentanément tournée au vinaigre.
Le M5-RFP, mécontent de la conduite des choses, a menacé de claquer les portes. Ses représentants sont tous orientés dans un même ateliers, alors que la logique voudrait que chaque entité soit représentée dans chacun des ateliers.
« Pour des intérêts personnels non atteint, certains du M5 sont en train de saboter, de dénigrer ces assises », balance un internaute.
Gaoussou Gabriel Diakite, un autre internaute proche de M5-RFP, n’a pas attendu dans ses répliques : « Vous finirez par leur donner raison. J’espère que ce ne sera pas trop tard comme d’habitude. Diawara et Karim en fuite, IBK libre et bientôt en exil. Tous les ministre en liberté pour cacher leur fortunes, une belle place à la CMA. Avec tout ça vous n’êtes pas méfiant envers le CNSP. Cette conférence est une mascarade ».
Auparavant, c’est la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) qui a annoncé son refus de prendre part tant que la junte ne vient pas s’expliquer à Kidal.
Les difficultés constatés ont été d’ordre organisationnel. Mais, le CNSP rassure sur page Facebook: « Les travaux de validation des termes de référence se déroulent actuellement au CICB dans un climat serein et convivial. Des réflexions et discussions enrichissantes en cours pour une transition réussie ».
L’écrasante majorité des participants interrogée réclame un militaire à la tête de la transition. Ce que les vautours politiques ne veulent pas entendre.
DACK/Icimali.com