Le Che de l’Etat malien, Ibrahim Boubacar Kéita a démissionné de son poste de Président de la République, à la suite d’une mutinerie née depuis la ville garnison de Kati.
-Par Icimali.com- C’est dans une déclaration à la télévision nationale l’ORTM1. Par cette démission, probablement sous contrainte au regard du temps qu’a pris la déclaration, IBK a mis fin à toutes ses fonctions de Président de la République, avec les conséquences de droits qui s’impose notamment la dissolution du Gouvernement et de l’Assemblée nationale.
Après 7 ans de gestion du pouvoir, IBK s’en va laissant derrière lui des Forces armées et de Sécurité très équipées, dont les conditions ont connu une nette amélioration avec le Loi d’Orientation et de Programmation militaire.
Pour IBK, c’est au nom de l’intérêt supérieur de la Nation et pour éviter un bain de sang qu’il a cédé à la démission.
La CEDEAO, à laquelle s’ajoutera l’ONU et la France pour condamner cette mutinerie qui se solde par un putsch, a lancé son embargo contre le Mali. « La CEDEAO exige la libération immédiate du Président Ibrahim Boubacar Kéita et de tous les officiels arrêtés », indique le communiqué.
La CEDEAO ferme ses frontières avec le Mali, sa force en attente attendue à Bamako
Elle a fermé toutes ses frontières terrestres et aériennes ainsi que l’arrêt de tous les flux et transactions économiques, commerciales et financières entre les pays membres de la CEDEAO et le Mali et invite tous les partenaires à faire de même, et annoncé la montée imminente de sa force en attente à Bamako.
CYRIL/Icimali.com