Par rapport au Mali qui est absent de la CAF et de la FIFA…, on a beaucoup perdu. Si quelqu'un en tant que candidat estime qu'il n'est pas en mesure d'assumer, il aurait pu laisser sa place à un autre malien. Mais si une seule personne estime que sans elle, tout doit s'écrouler, c'est ça que je ne comprends pas
Sports UNE

Mali : Le ministre Abdoul Kassim Fomba furieux contre Bavieux, président de la FEMAFOOT

Lors de sa traditionnelle conférence de presse mensuelle ce jeudi 30 janvier 2025 à la cité administrative de Bamako, le ministre de la jeunesse et des sports, chargé de l’instruction civique et de la construction citoyenne, Abdoul Kassim Fomba, s’est montré furieux contre Bavieux, le président de la Fédération Malienne de Football (FEMAFOOT).

« Par rapport au Mali qui est absent de la CAF et de la FIFA…, on a beaucoup perdu. Si quelqu’un en tant que candidat estime qu’il n’est pas en mesure d’assumer, il aurait pu laisser sa place à un autre malien. Mais si une seule personne estime que sans elle, tout doit s’écrouler, c’est ça que je ne comprends pas », a-t-il laissé entendre.

Lisez

« Nous sommes tous d’accord et unanimes qu’aujourd’hui ce qui se passe à la tête de la fédération de football n’est pas conforme. Ça on est unanime là-dessus, il n’y a pas de doute et je pense qu’on ne le cache à personne.

Mais l’usage de la force pour régler certaines choses ça peut avoir d’autres conséquences qui vont être dommageables pour tout le monde.

Donc je pense qu’il faut faire les choses convenablement et je pense que les différents acteurs… Je me réjouis de voir que le président Bavieux a pris lui-même la décision de se retirer de la CAF et de la FIFA parce qu’il n’était pas en mesure d’assumer les postes. Je pense que c’est déjà un très bon départ. Pour moi il peut encore pousser le bouchon, il peut regarder aussi l’intérêt que nous avons aujourd’hui au niveau du football malien.

Pourquoi peut-être qu’il n’est pas aussi en mesure par rapport à la mobilité de ses mouvements d’assurer tout ce qu’il doit faire pour le football. Nous savons qu’il a beaucoup d’ambitions pour le football malien, il veut aider le football malien. Après la force des choses fait que c’est très difficile dans certaines situations. Donc nous l’invitons encore à prendre encore les bonnes décisions pour le football malien.

Sortie du Burkina, du Mali et du Niger de la CEDEAO : Maintenant une réalité

 

Par rapport au Mali qui est absent de la CAF et de la FIFA, quand j’écoute votre question c’est comme si le football allait très bien. Si tout va bien, il n’y a pas de problème.

On a beaucoup perdu. Sinon, je pense que la chose aurait pu se faire autrement. Si quelqu’un en tant que candidat estime qu’il n’est pas en mesure d’assumer, il aurait pu laisser sa place à un autre malien.

Je pense qu’aujourd’hui on a beaucoup de Maliens qualifiés et c’est ça, c’est quelque chose qui devait être planifié depuis le début. De se dire bon à ce stade aujourd’hui peut-être que la personne n’est pas en mesure d’assumer son poste. Qu’est-ce qu’il fait ? Il donne la chance à un autre malien.

Nous sommes là, on doit s’épauler. Une seule personne ne peut pas régler tous les problèmes du Malien. Moi seul, je ne peux pas tout régler.

Si je n’ai pas mon équipe, je ne peux rien faire. Donc aujourd’hui on doit placer des gens, faire du lobbying, mettre des maliens un peu partout comme certains autres pays le font. On doit placer le maximum de maliens partout, dans toutes les instances.

Ça, ça doit être notre travail. Mais si une seule personne estime que sans elle, tout doit s’écrouler, c’est ça que je ne comprends pas. En tout cas, moi je ne suis pas en phase avec votre lecture.

Pour moi, on aurait pu mettre d’autres maliens là-bas sans arriver à cette conclusion, comme quoi au dernier moment, au dernier virage, alors que les décisions étaient même déjà prises, pour dire qu’on se retire de la course. Je pense que c’est malheureux, mais le Mali a perdu deux places. Moi c’est comme ça que je fais ma lecture. Nous avons perdu deux places. Je vois qu’on a perdu deux places sur ce contexte-là. »

Cyril Roc DACK / Icimali.com

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *