Une énième marche de l’opposition malienne est de nouveau dans le rue pour dire non à ce qu’elle appelle « fraudes électorales » de la présidentielle 2018. Mais, la démobilisation s’est faite sentir cette fois-ci. Un essoufflement qui ne dit pas son nom selon certains marcheurs.
Bamako a encore vibré le samedi 15 septembre 2018 au son de la marche de l’opposition de Soumaïla Cissé qui conteste toujours les résultats de l’élection présidentielle de juillet-août dernier, donnant comme vainqueur le candidat de l’alliance Ensemble Pour le Mali, le président Ibrahim Boubacar Kéita.
Tous les soutiens de Soumaïla Cissé ont été à ses côtés : Tiébilé Dramé, Ras Bath, Me Mountaga Tall, Me Mohamed Ali Bathily, leurs camarades récemment arrêtés avant d’être libérés Paul Ismaël Boro et Moussa Kimbiri, Nouhoum Togo, etc.
Contrairement aux marches précédentes, celle-ci n’a pas connu de forte mobilisation. L’essoufflement se fait sentir. Pourtant, Ras Bath et son CDR sont de la partie. Ceci a suscité autant d’interrogations que certains de marcheur se demandent si c’est «la cotisation demandée qui en est la cause ».
DACK/Icimali.com
