En réaction à l’interdiction par le Gouverneur du District de Bamako d’une marche projetée par certains partis politiques et organisations de la société civile, la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) dans un communique n°007-2018-/CNDH du 31 mai 2018, signé de son Président Dr Malick COULIBALY, a rappelé que la liberté de manifester pacifiquement sans troubler l’ordre public, y compris la marche, participe de l’exercice démocratique et constitue un droit fondamental des Droits de l’Homme. Lire l’intégralité de ce communiqué.
Suite à l’interdiction par le Gouverneur du District de Bamako d’une marche projetée par certains partis politiques et organisations de la société civile, la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) rappelle que la liberté de manifester pacifiquement sans troubler l’ordre public, y compris la marche, participe de l’exercice démocratique et constitue un droit fondamental des Droits de l’Homme.
La CNDH appelle le Gouvernement à l’observance de ce droit constitutionnel.
Par la même occasion, la CNDH invite les initiateurs de ladite marche à inscrire leurs actes dans la légalité, en usant plutôt des voies de recours prévues par la réglementation en vigueur.
La CNDH appelle l’ensemble des forces vives à créer et maintenir un climat politique apaisé dans l’intérêt supérieur de la nation malienne.
Pour la CNDH, la prévention des troubles, porteurs de violations des droits humains, est une responsabilité partagée.
Bamako, le 31 Mai 2018
Le Président
Dr Malick COULIBALY
Chevalier de l’Ordre National