Dans une sortie sur le réseau X (ex tweeter), l’ancien ministre de la justice du Mali, Me Mamadou Ismaël Konaté estime qu’en « Afrique, le barreau est appelé à se dresser contre les dérives autoritaires, à protéger les faibles et à refuser toute compromission avec l’injustice ».
Être avocat dans un contexte d’État de non-droit, dominé par une junte militaire, constitue un défi immense et périlleux. Face à un pouvoir illégitime, imposé par la force et la violence, qui piétine les droits fondamentaux et réduit les libertés au silence, l’avocat doit, plus que jamais, incarner la résistance pacifique et la défense acharnée de la justice. Sa vocation première n’est pas de servir les puissants, mais de faire face à tous les abus de pouvoir, qu’ils soient politiques, militaires ou institutionnels.
Dans un tel cadre, les avocats demeurent les gardiens inébranlables des droits et libertés, unissant leurs forces autour des valeurs fondamentales de l’État de droit et de la démocratie.
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Au Niger, comme dans tant d’autres nations d’Afrique, le barreau est appelé à se dresser contre les dérives autoritaires, à protéger les faibles et à refuser toute compromission avec l’injustice. Les coups d’État, les violations de la loi et les atteintes aux libertés ne sont que des épisodes sombres, voués à disparaître un jour.
Mais la robe de l’avocat, symbole de dignité et de résistance aux oppressions, doit rester immaculée et déterminée. Ensemble, les avocats doivent s’ériger en bastions du droit, refusant de céder au désespoir, avec pour mission ultime de préserver l’idéal d’une société libre, juste et respectueuse des principes républicains. »
Cyril Roc DACK / Icimali.com
