Des sources concordantes indiquent que l’équipe dirigée par le successeur de Mahmoud Dicko était à Koulouba. Son intention fut une bourde rejetée par le Président de la République, ce qui devrait inspirer à éviter les immixtions dans les affaires sensibles au sein de la société.
L’assassinat du commissaire de Niono continue de faire jaser. L’approche du HCIM fut de rejoindre le palais de Koulouba, afin de donner son opinion sur la question au Président IBK. Il était question de pardon, autrement dit relâcher les personnes mises aux arrêts. Une requête rejetée par le Mandé Bourama qui a indiqué que force doit rester à la loi et qu’il n’entend cautionner aucune entrave à la justice concernant ce dossier.
Ainsi, l’Exécutif ne compte pas faire d’immixtion au cœur du pouvoir judiciaire. Le drame du commissaire froidement assassiné a fait un tollé aux relents politiques jetant en pâture le pouvoir par plusieurs figures de l’opposition et même des anciens alliés. La rigueur de la loi est donc prônée par IBK qui a « vomi » le Haut Conseil Islamique. On peut dire que pareille réaction étant attendue dans une autre affaire.
Il s’agit du bras de fer entre Nouhoum Tapily et Madou Coulou du CNPM. Ce dernier disait que le magistrat était des plus corrompus et un clash judiciaire était en vue. Alors que l’opinion s’attendait à des révélations fracassantes, tout le monde fut pris de court. Le RECOTRADE a fait la même chose que le Haut Conseil Islamique et a eu gain de cause. Le bras de fer sera annulé sine die, empêchant au Mali d’en savoir sur les épisodes de la corruption.
La position d’IBK face au HCIM doit être la même dans les sujets délicats. Personne ne doit accepter le social au cœur de la rigueur de la loi. Les tensions sont palpables au fil des jours et le droit à l’information au sujet des atteintes à la vie des citoyens ou les détournements de denier publics ne doivent être des effets d’annonces. L’affaire Bakary Togola reste néanmoins une lueur d’espoir.
On attend de voir ceux qui auront l’aimable initiative de négocier sa libération dans le même esprit que le Haut Conseil Islamique à Koulouba. Puisqu’au final, le ridicule ne tue plus !
D.Keita
Le Soft