Le Ministre des Transports et de la Mobilité Urbaine, M. Ibrahim Abdoul LY a présidé à l’ouverture de la réunion préparatoire de la septième réunion des Ministres en charge des Transports et des Infrastructures de l’UEMOA, du Ghana et de la Guinée sur l’évaluation du Règlement N° 14/1005/CM/UEMOA relatif à l’organisation des Normes et procédures du contrôle du gabarit, du poids et de la charge à l’essieu, le 23 août 2019, 0 l’Hôtel Maëva Palace de Bamako, situé à ACI 2000.
Ils étaient nombreux, les participants venus des Etats de l’ l’UEMOA, du Ghana et de la Guinée pour préparer la septième réunion des Ministres en charge des transports et des infrastructures des Etats de l’ l’UEMOA, du Ghana et de la Guinée.
47 milliards de FCFA
Dans son discours d’ouverture, le Ministre des Transports et de la Mobilité Urbaine, son Excellence M. Ibrahim Abdoul LY, a signalé avec insistance, les pertes énormes dues à des surcharges des véhicules et qui se chiffrent à des milliards de FCFA, chaque année sur les corridors routiers.
Selon lui : « Comme vous le savez tous, la surcharge coûte très chère à notre pays. Au moins 47 milliards de FCFA sont perdus tous les ans sur les corridors routiers, à travers la dégradation prématurée des routes, sous le poids des camions, des coûts socio-économiques, des accidents graves imputés aux surcharge des véhicules et la détérioration des outils de travail des transporteurs notamment, les véhicules poids lourds ».
Règlement N° 14/1005/CM/UEMOA
Pour parer à la perte due aux surcharges, le Règlement N° 14/1005/CM/UEMOA relatif à l’organisation des Normes et procédures du contrôle du gabarit, du poids et de la charge à l’essieu a été adopté depuis 2005 par l’ensemble des Etats membres de l’UEMOA, du Ghana et de la Guinée.
Mais force est de constaté la persistance des surcharges sur les corridors routiers avec comme corollaire de conséquences, la dégradation précoce des infrastructures routières.
Selon le Ministre des Transports et de la Mobilité Urbaine, Ibrahim Abdoul LY, « suite aux échecs successifs de l’application intégrale de ce règlement par les Etats membres, les Ministres en charge des transports et des Infrastructures de l’UEMOA ont adopté en commun en septembre 2017 une démarche permettant une application concomitante et progressive dudit règlement.
Cette démarche a fini par payer, parce que l’extrême surcharge définie comme un taux de surcharge le plus de 40% de charge du véhicule a été totalement éradiquée dans tous les Etats membres de l’UEMOA ».
Le but de la réunion
Pour le Ministre des Transports et de la Mobilité Urbaine, « Cette réunion a pour but de soumettre, l’état de la mise en œuvre du Règlement N° 14 dans notre pays et vous faire part des défis à relever en vue de rabaisser d’avantage, le taux de surcharge des véhicules sur nos routes.
Pour ce faire, j’engage tous les acteurs de premier plan à savoir, les chargeurs et les transporteurs routiers, à contribuer d’avantage à la sauvegarde du patrimoine routier et de leurs outils de production, un binôme indissociable pour la rentabilité du transport par la réduction des coûts d’approches des marchandises maliennes ».
Les routes sont des biens publics…
Avant d’ouvrir la réunion, le Ministre a rappelé à chacun des acteurs, le caractère public des routes qui doit être préservé par tous.
Le Ministre : « Au-delà de ces aspects, il faut le rappeler à tous, les routes sont des biens publics qui appartiennent à nous tous. Un bien public ou un service public dont l’utilisation est non rivale et non exclusive. Non rivale, parce que la consommation n’empêche pas sa consommation par quelqu’un d’autre. Et non exclusive, parce que, utilisée par l’ensemble des agents qui ont librement accès. Donc, il est de notre responsabilité à nous tous ».
Pépin Narcisse LOTI
Mali Demain
(Photo d’illustration)