La secrétaire générale du bureau national des femmes de l’ADP-Maliba, non moins membre de la direction de campagne du candidat parti Aliou Diallo aux présidentielles de 2018, Mme Daou Assétou Traoré, ne se reconnait pas en le congrès des 25 et 26 mai 2019. Selon elle, Aliou Diallo est « caduque », en tant que président d’honneur, à organiser ledit congrès.
L’Alliance Démocratique pour la Paix (ADP–MALIBA) est en congrès les 25 et 26 mai prochain, à la suite d’une décision judiciaire afin de rétablir la légalité de ses organes. Mais ledit congrès fait l’objet de divergence du point de vu organisationnelle. Certains membres du Comité exécutif sortant sont exclus de l’organisation contrairement aux textes qui régissent le parti et l’esprit démocratique au sein du parti.
Parmi ces exclus figurent Bocar Sambaïda Cissé et Daouda Thiam de la coordination de Mopti, Mohamed Ag Hamaleck de la coordination de Tombouctou, El Oumrany Mohamed Saloum de la coordination de Taoudéni, Mme Daou Assétou Traoré secrétaire générale sortant du bureau national des femmes, non moins membres de la direction de campagne du candidat du parti aux présidentielles de 2018. Mais aussi par Mme Diarra Mariama Sidibé vice-présidente du bureau national de femmes et Sékou M. Barry de la section de la commune V. Bref ces coordinations, sections et sous-sections.
Ces derniers face à la presse le mercredi 22 mai 2019 dénoncent la violation des textes du parti par le Aliou Diallo qui n’est pas habilité à organiser ledit congrès, car non seulement il est président d’honneur du bureau sortant, mais aussi par qu’il devrait préalablement organiser les conférences de sections, de coordination. « Aliou Diallo est caduque parce qu’il a été président d’honneur comme les membres du Comité exécutif », affirme-t-on lors du point de presse.
Cette décision unilatérale du président d’honneur du parti « d’organiser ledit congrès sans tenir compte des procédures prévues en la matière par les statuts du parti » est violemment contestée par Mme Daou Assétou Traoré. « Je conteste ce congrès, je n’ai pas été contactée. Je déplore qu’ici on ne travaille pas avec les textes, mais avec les plus riches », soutient la secrétaire générale de la sous-section du parti à Sogoniko en commune VI du district de Bamako.
Selon elle, ce n’est pas que le Comité exécutif sortant est incapable d’organiser ledit congrès, mais parce Aliou Diallo l’a voulu ainsi, piétinant les textes.
CYRIL/Icimali.com
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