Pendant le ramadan, bon nombre de personnes se lancent dans de petits commerces. Le constat a démontré que ces commerçants, majoritairement femmes, se frottent bien les mains en ces temps de vache maigre qui coïncident avec le ramadan.
On peut aisément remarquer qu’à chaque carrefour fleurissent de petites activités menées par les femmes. Le but est de se faire de l’argent en profitant au mieux du carême. Notre enquête nous amène à Moribabougou, où plusieurs commerçantes, chaque soir, étalent leurs articles aux éventuels clients. Parmi eux, on y trouve essentiellement des beignets, de la glace, des jus, des dattes, etc.
Awa Coulibaly, vendeuse de galette déclare que ce commerce est très rentable pendant le ramadan. Elle estime que ces beignets sont très convoités par les jeûneurs. Poursuivant, elle ajoutera que cette année il y a beaucoup de difficultés liées à ce commerce car les éléments de bases ont connu une hausse de prix, sinon pendant le ramadan on se frotte bien la main.
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Par ailleurs, Mme Coumba Diallo, vendeuse de glace, reconnait que sa marchandise est beaucoup plus sollicitée. « Et ce ramadan qui coïncide avec la grande chaleur, la glace est la première chose que les jeûneurs cherchent après la rupture »
Mme Fatoumata Konaté, vendeuse de quinkeliba, pense que lors de la rupture, les jeûneurs préfèrent consommer du chaud pour des raisons sanitaires, et bon nombre de personnes choisissent le quinkeliba. « Cette année, le marché est très lent et cela est dû à la cherté de la vie. Et nous espérons que la situation va s’améliorer avant la fin du ramadan pour qu’on puisse gagner un peu », a-t-elle déclaré.
« Si on compare l’année dernière à cette année, on saura qu’il y a une très grande différence. Car tout est cher sur le marché, farine, mil, sucre, et les clients se font rares non pas parce qu’ils ne veulent pas, mais parce que les moyens manquent », a pesté Mme Badji Kané, vendeuse de « takoula » (pain local) à Niarela.
En sommes, le mois du ramadan est au Mali une occasion ou même une aubaine pour plusieurs personnes de se faire de l’argent.
Kadidiatou Salah Koné, Stagiaire