La mine de Morila, à travers ses exploits de production d’or, a propulsé le Mali parmi les premiers pays producteurs d’or en Afrique de l’ouest, sous la gestion du géant Randgold resources. Mais la société est dans la turbulence depuis qu’elle est gérée par Coo Andrew Taplin.
Randgold, c’était une gestion professionnelle profitable aux actionnaires, à la nation avec des travailleurs et communautés riveraines pour de vraies et non du faire semblant.
Cette même mine qui avait suscité de l’espoir devient brusquement un souci, un cauchemar pour les travailleurs et aussi pour l’État. En moins de deux ans, l’équipe dirigeante de Firefinch de l’Australie change de plans opérationnels et engagements (comme de chemises) plusieurs fois comme pour dire que l’expérience opérationnelle n’a pas été au rendez-vous ; d’où l’amateurisme directionnel au sommet.
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Cet état de fait a fini par pousser à la démission le MD (Managing Director) Mike Anderson et deux de ses collaborateurs et aussi le Chairman du conseil d’administration, Dr Alister. Ceux-ci ont démissionné car la mission confiée a été un échec.
Paradoxalement, c’est celui qui gérait directement l’opération, en la personne du Coo Andrew Taplin (bien qu’étant membre de l’équipe qui a échoué) qui s’accroche et continue à pousser la mine vers sa clôture (coûts opérationnels exponentiels dû surtout au recrutement d’un nombre élevé d’expatriés pour une mine qui depuis 2014 opérait purement et simplement avec des nationaux).
Il semblerait avoir une dent contre les locaux (noirs maliens) car ceux d’entre eux qui sont directeurs de départements se voient chapeauter par des expatriés blancs inexpérimentés (car juste peau blanche) sous ses ordres.
L’Etat malien doit veiller à ce que le Malikura se sente aussi dans les mines en privilégiant les sociétés nationales selon le code minier.
Source : le pays