»Les fils du pays viennent de poser un acte de haute portée historique en signant un Accord politique. Cet Accord, si l’on en croit à ses signataires, vise à s’accorder sur la mission du Gouvernement du Dr Boubou Cissé ». Le Président du PSP l’a dit lors de la signature de l’Accord politique entre la classe politique et organisations de la société civile pour la formation d’un Gouvernement de large ouverture. C’était le jeudi dernier, à la Primature.
La classe politique malienne, dans sa majorité écrasante, vient de s’accorder sur l’essentiel en signant un protocole d’accord politique pour la gestion des affaires publiques. Cet Accord intervient dans un contexte particulier marqué par le départ du Gouvernement de SBM. Ce dernier a rendu le tablier sous la menace d’une motion de censure déposée par des Députés du RPM et de l’opposition. Ces frondeurs ont exigé du Président de la République la nomination d’un nouveau PM consensuel.
Dr Boubou Cissé est nommé comme PM dans la foulée. Il a démarché la classe politique et organisations de la société civile pour la formation d’un Gouvernement de large ouverture.
Pour les signataires de cet Accord politique, l’heure n’est plus aux discours, mais aux actes concrets pour sauver le bateau Mali. A cet égard, Oumar Hamadoun Dicko, Président du parti PSP et Président du Collectif des partis du FSD signataires dudit Accord dit ceci : «Le bateau Mali peut tanguer, mais ne chavira jamais. L’acte que nous venons de poser, nous l’avons posé pour le Mali. Car, il est question de sauver le Mali qui appartient à nous tous».
Cela est d’autant encourageant que les Hommes politiques laissent leur alter égo de côté pour se pencher à la construction du pays. Oumar Hamadoun Dicko a montré, à travers ses propos, qu’aucun sacrifice n’est de trop pour sauver le Mali. Les Hommes passent, mais le pays reste. C’est pourquoi, il invite tout un chacun au combat pour le seul Mali. L’Homme pose un jalon important vers la réunification de la classe politique malienne. Les querelles de clocher vont laisser la place à la reconstruction du tissu social brisé par la crise.
Au-delà des engagements des différents bords politiques autour du PM, on peut dire sans risques de se tromper que l’on s’chemine désormais vers la fin de la crise politique au Mali. Cela, avec la signature par la majorité de la classe politique de l’Accord politique. Le PM doit espérer à la fin de la crise sociopolitique interne qu’il vient d’hériter.
Ambaba de Dissongo
L’Observatoire