Alors que le monde du travail a célébré la journée du travail le 1er mai 2024, le Secrétaire Général de l’Union Nationale de Travailleurs du Mali (UNTM) a réitéré le soutien de son syndicat aux autorités de la Transition. Ainsi -t-il fait croire que le Pacte de Stabilité et de Croissance au Mali est une rampe qui mènera le Mali à plus de prospérité.
La journée internationale du travail, ancrée dans les vertus de libération de l’homme depuis les années 1989-1990, symbolise désormais une quête universelle de justice, de liberté et d’égalité pour tous les citoyens. Yacouba Katilé, Secrétaire Général de l’UNTM, estime que cette quête « dépasse » les simples aspects économiques pour englober une demande « croissante de démocratie et de gouvernance responsable » dans tous les secteurs de la vie.
Selon le Secrétaire Général de l’UNTM, le dialogue social est crucial pour humaniser les relations de travail et parvenir à des consensus constructifs. C’est dans cette optique que le Pacte de Stabilité sociale et de Croissance a été conçu, avec pour objectif principal la construction d’une base solide pour le développement en garantissant la paix et la stabilité sociale. « Notre Pacte de Stabilité sociale et de Croissance est une rampe qui mènera le Mali à plus de prospérité pour tous si toutes les parties respectent les engagements », a soutenu M. Kaitilé.
Katilé insiste sur le fait que le succès de ce pacte « dépend de l’engagement de toutes les parties prenantes », y compris les ministères, les directions et les employeurs, qui doivent être prêts à opérer des changements positifs.
Selon les constats du Sécrétaire Général de l’UNTM, « l’administration directive, la gouvernance forcée, fautes de brimades, d’abus, ont cédé la place à une Administration souple, flexible, plus démocratique, plus allergique au laisser-aller à la corruption, à la prédation des ressources publiques ». Par conséquent, conclut M. Katilé, l’UNTM, les syndicats nationaux et leurs bases « se mobilisent pour mettre fin » à ces maux « de façon totale et permanente ». « Ils ne sont contre personne, explique-t-il. Mais les brimer sous l’auto-illusion que les grèves sont interdites, est un leurre, une duperie contre lesquels l’Etat doit prendre des mesures coercitives ».
« Les adeptes de l’usage de la force, des arguments fallacieux, sont les premiers ennemis de notre pacte », prévient le leader de l’UNTM. Avant d’ajouter : « Nous devons le protéger. »
Par ailleurs, le Secrétaire Général de l’UNTM exprime sa reconnaissance envers les Forces Armées Maliennes et de Sécurité pour leur victoire dans la lutte contre l’instabilité, tout en soulignant la nécessité d’une pacification totale pour permettre l’évolution vers un système politique plus authentique et adapté aux besoins du Mali.
En regardant vers l’avenir, Yacouba Katilé évoque l’importance de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) comme « un cadre d’épanouissement de nos pays en toute liberté, en toute détermination du peuple, souverain sur son histoire, sur ses ressources ». Il annonce également des initiatives de coopération entre les centrales syndicales du Mali, du Burkina Faso et du Niger en soutien aux régimes des trois pays de l’AEs, tout en appelant à l’unité et à la cohésion intérieure.
Le Secrétaire Général de l’UNTM réaffirme l’engagement de sa structure en faveur de la « promotion de la paix, de l’égalité des genres et de la résolution pacifique des conflits ». Il appelle à un dialogue inclusif et à des solutions alternatives pour « surmonter les défis internes et externes auxquels le Mali est confronté », tout en rappelant l’importance de « préserver la souveraineté nationale face aux intérêts étrangers ».
Dans un contexte où la stabilité politique et sociale est essentielle pour assurer le développement économique et le bien-être de la population, le Pacte de Stabilité sociale et de Croissance se présente comme un instrument crucial pour conduire le Mali vers un avenir meilleur, marqué par la prospérité et la solidarité.
Cyril ADOHOUN
L’Observatoire