La présidentielle du 29 juillet dernier aura montré à chaque candidat son poids politique. C’est surtout la désillusion totale chez les ex collaborateurs d’IBK qui voulaient se venger de lui. Après la désillusion, l’heure est au report des voix entre les deux finalistes afin de sauver la face.
Vendeurs d’illusions, réformateurs, redresseurs d’un Etat en déliquescence, selon les mots prononcés pendant les campagnes électorales, les adversaires d’IBK cherchent preneurs. Entre le Président sortant en très bonne position pour le second et son challenger de 2013, les candidats malheureux sont dans l’embarras de choix.
Finies les promesses fantaisistes pour ces candidats marqués à la culotte par celui-là qu’ils entendaient débarquer dès le premier tour. Eh bien, IBK est là et bénéficie toujours de l’estime de son Peuple pour avoir recueilli plus de 40% contre près de 18% pour son challenger de 2013, Soumaïla Cissé.
Ces ex collaborateurs d’IBK qui voulaient se faire de nouvelle virginité politique ont été respectueusement éconduits par les électeurs. Car, ces derniers ne les ont pas accordé un score honorable. Rare d’entre eux qui ont dépassé la barre des 2% au 1er tour. En les sanctionnant de la sorte, les électeurs ont mis ces revanchards à leur place. Une fois l’espoir déçu, ces malheureux candidats veulent se tourner vers le principal challenger d’IBK qu’est Soumaïla Cissé. Leurs retrouvailles autour de ce dernier le 1er août dernier, à la Maison de la Presse de Bamako, en dit long sur leur volonté de partager le gâteau commun au cas où ce dernier venait à gagner au second tour. Mais le dernier mot revient toujours aux électeurs qui vont départager le Président sortant avec bilan hautement positif et l’opposant qui croit toujours en ses chances. candidats malheureux recherche preneurs
Dilemme cornélien pour ces chercheurs de place. La plupart d’entre eux trainent de vieilles casseroles derrière pour avoir servi dans le régime IBK. Ce dernier sait les apprécier une fois réélu. C’est pourquoi, des candidats malheureux montent les enchères contre le régime afin de saboter le processus électoral en marche. Lors de la rencontre improvisée du soit disant collectif des 18 candidats qui se sont plaints d’irrégularités lors du 1er tour, certains n’ont pas caché leur haine viscérale contre le régime en place. C’est le cas de l’ex Ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires Foncières, Me Mohamed Aly Bathily, qui a récusé la Cour Constitutionnelle en la prêtant tous les noms d’oiseau. Pour enfoncer le clou, ce dernier demande, il demande la démission des 9 Sages de la Cour qu’il accuse d’avoir pris parti pour le pouvoir.
Quelle farce ?
Des compatriotes n’ont pas manqué de critiquer l’attitude de ce revanchard qui n’a causé que du tort au pouvoir au moment où il était aux affaires comme Ministre de la Justice (l’humiliation du Juge Samaké à Fana pour ne l’avoir pas livré des bœufs placés sous contrôle de la justice, etc.) puis des Domaines de l’Etat d’où il s’est permis de procéder à une campagnes de démolition de maisons, à l’annulation des TF, à l’emprisonnement des maires innocents, à la prise de bec à tort et à travers avec ses collègues magistrats, …, qui ont marqué son passage au Gouvernement d’IBK qu’il tient à faire chapeauter tous les pêchés d’Israël qu’il a ainsi commis. Le commun des mortels maliens garde de cet Homme, le tristement célèbre Ministre ayant causé du tort à ses compatriotes ainsi qu’au Gouvernement qui l’a nommé aux différents postes. La démolition des maisons à Souleymanebougou, en Commune I, dit tout sur la vengeance de cet ex Ministre.
Aujourd’hui, il veut revenir aux affaires en s’alignant derrière le challenger d’IBK, Soumaïla Cissé, chez son fils d’activiste en fait partie de l’équipe de campagnes. Que père et fils roulent pour un seul Homme n’est pas un mal en soi, certes ; mais, les deux enflamment la scène politique et même sociale avec leurs propos de va en guerre est inadmissible. N’est-ce pas ce fils de Rasta et d’activiste qui est à la base des troubles ayant ébranlé la chaine judiciaire au Mali, c’est celui-là qui est à la base de la fermeture de la radio Renouveau FM sur ordre du Gouverneur du district de Bamako pour motif d’incitation à la révolte et atteinte à l’ordre public. Et l’affaire de la IV où sa bande de loubards et vandales a occasionné des troubles à l’ordre social qui se sont soldés par de mort d’Homme et de dégâts matériels considérables. Donc, il revient aux Maliens à ouvrir grandement les yeux dans le choix de celui qui va présider leurs destinées pour les cinq prochaines années. Ce choix se fera entre le Président sortant au bilan positif et son challenger de 2013. Le scrutin requis aura lieu le dimanche12 août prochain et verdict va tomber au jour prévu par la loi électorale pour le second tour de la présente présidentielle.
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Ambaba DE DISSONGO
Source : L’Observatoire