C’est un document de 50 pages plus une annexe que la Mission d’Observation Electorale de l’Union Européenne au Mali a remis au Président IBK comme Rapport final de l’élection présidentielle de juillet-août 2018. Au total, 29 recommandations techniques y sont formulées allant dans le sens du renforcement de la démocratie et du processus électoral au Mali.
Le Président de la République a reçu en audience, le mardi 23 octobre 2018, la Mission d’observation électorale de l’Union Européenne. La mission conduite par Madame Cécile KYENGE était venue remettre au Président Ibrahim Boubacar Kéïta le Rapport final de l’élection présidentielle des 29 juillet et 12 août 2018.
L’audience s’est déroulée en présence de Mohamed Ag Erlaf, Ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation ; de son homologue Kamissa Camara des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale ; du Ministre Secrétaire Général de la Présidence de la République, Ben Barka, et du Ministre Directeur de Cabinet du Chef de l’Etat.
Mme KYENGÉ a salué le Président de la République pour sa disponibilité à les recevoir mais également pour celle qu’il avait démontrée aux observateurs internationaux durant tout le processus électoral de la présidentielle de 2018.
«Nous sommes venus …remettre au Chef de l’Etat le Rapport final avec des recommandations que la mission d’observation électorale de l’Union Européenne a dû formuler », a expliqué Mme Kyengé à sa sortie d’audience.
Selon toujours Mme KYENGÉ, à l’issue de cette étape de l’élection présidentielle, le Rapport sera présenté officiellement aux Hommes des médias. Ce qui fut fait le mercredi 24 octobre 2018, à 11 H, à la faveur d’une conférence de presse, à l’Hôtel Sheraton.
La dernière visite de Mme KYENGE chez IBK alors Président candidat à sa propre succession remonte au 11 août 2018 (soit 24 heures avant le deuxième tour de l’élection présidentielle qui devait opposer IBK à Soumaïla Cissé). Ce jour-là, Mme KYENGE et les observateurs de l’Union Africaine, de la CEDEAO, de l’OIF, de l’UE et DE la MINUSMA avaient été rassurés par le Président candidat IBK de la tenue dans la transparence, la paix et la sérénité du processus électoral dans notre pays, notamment l’organisation du deuxième tour de la présidentielle du 12 août 2018. Et c’est qui fut fait, malgré quelques cas d’irrégularités isolés dus surtout à la situation de crise multidimensionnelle que traverse le Mali depuis 2012. C’est le constat même dégagé dans le Rapport de la Commission d’observation de l’UE qui a parlé de quelques irrégularités pour des raisons d’ordre sécuritaire mais non de « fraudes » à l’issue de l’ensemble du processus électoral.
Cyril ADOHOUN
Source : L’Observatoire