Relier en construisant de nouvelles routes Sikasso à Ségou, Tombouctou à la Mauritanie en passant par Taoudenit, un 4e pont à Bamako et un viaduc sur le fleuve Niger à Tombouctou. Tels sont, entre autres, les projets initiés par le Gouvernement pour concrétiser la volonté du Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, de transformer le Mali.
La réalisation de ces vœux du Chef de l’Etat de transformer le Mali nécessitera un investissement de 10000 milliards de francs CFA dont 5500 milliards dans un ambitieux programme de développement des infrastructures qui comprendra trois axes majeurs.
Vendredi 15 février dernier, le Premier Ministre Soumeylou Boubèye Maïga accompagné de nombreux membres du Gouvernement, a rencontré les Représentants du secteur privé, au siège du patronat pour leur expliquer ce projet de développement du Mali que le Président de la République a confié au Chef du Gouvernement.
Aux dires du Premier Ministre, cet ambitieux programme de transformer le Mali sur son volet développement des infrastructures comprend trois axes principaux.
Faire de Sikasso une zone économique spéciale avec de nouvelles routes qui la relieront notamment à Mopti pour assurer l’évacuation du cheptel et à Ségou pour l’acheminement des produits agricoles frais ou transformés de l’office du Niger.
Un projet de désenclavement qui permettra la construction et le bitumage de nombreuses routes dont celle de 1075 kilomètres qui reliera Tombouctou à la Mauritanie en passant par Taoudenit et la réhabilitation et le renforcement des routes telles que celle reliant Bamako à la frontière avec le Sénégal en passant par Kolokani et Kayes (710 kilomètres).
Un programme d’amélioration de la mobilité urbaine qui comprendra notamment la construction d’un 4epont à Bamako et d’un viaduc sur le fleuve Niger à Tombouctou.
Considérant que le secteur privé doit jouer un rôle prépondérant dans la création de la richesse, le Chef du Gouvernement note que cet ambitieux programme démontre tout l’intérêt de l’Exécutif vis-à-vis du secteur privé, lequel a pris un Décret sur la commande publique afin qu’une partie significative de cette commande soit adressée à la production nationale.
Ousmane MORBA
Source : L’Observatoire