Pour ce faire, il a expliqué que l'une des sources importantes des droits humains provient du Mali (Charte de kurukanfuga) depuis 1236.
Actualité

Promotion des Droits de l’Homme : La CNDH sensibilise plus de cent femmes de Ouéléssebougou sur leurs Droits

Dans le cadre de sa mission de promotion des Droits humains, la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) a organisé le jeudi 25 juillet 2024 à Ouéléssebougou, une session de sensibilisation des femmes sur les droits de l’Homme en général et ceux des femmes en particulier.

La cérémonie d’ouverture de cette session était présidée par le Préfet du cercle de Ouéléssebougou M. Emile Emmanuel DIARRA. C’était en présence du Président de la CNDH, M. Aguibou BOUARE, du représentant du chef de village de Ouéléssebougou Zancoura Harouna SAMAKE, du représentant du maire et de la cheffe de service local de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, Mme BOUARE Antoinette KEITA. Plus de cent femmes de Ouéléssebougou étaient présentes à cette session. Les hommes aussi ne sont pas restés en marge, ils étaient plus d’une dizaine.

Le préfet de Ouéléssebougou, Emile Emmanuel Diarra, après avoir expliqué quelques notions des Droits de l’Homme, a exprimé sa disponibilité à accompagner la CNDH dans sa noble mission de protection et de promotion des Droits de l’Homme.

Le Président de la CNDH, dans son intervention a expliqué la différence entre la CNDH et les autres organisations de défense des droits de l’Homme qui ne sont pas moins méritantes. Il a également déconstruit un certain nombre de clichés présentant les droits inhérents à la nature humaine comme une affaire de blancs.

Pour ce faire, il a expliqué que l’une des sources importantes des droits humains provient du Mali (Charte de kurukanfuga) depuis 1236.

Il demontré que les instruments juridiques consacrant les droits fondamentaux sont nos propres textes, à commencer par la loi fondamentale (Constitution) adoptée par le peuple Malien par référendum, en plus des conventions internationales ratifiées par le Mali en toute souveraineté.

Mali-Ukraine : Rupture des relations diplomatiques décidée par Bamako

Il a fait savoir que les droits humains dont la CNDH et d’autres organisations de défense demandent le respect et la protection concernent les Maliennes et les Maliens ainsi que les personnes résidant sur le territoire Malien, et non des chinois, russes, français, japonais… à mille lieus du territoire national.

Il a fini par rappeler que nul n’est à l’abri de la violation de ses droits quelle que soit sa puissance en un moment de son parcours.

Monsieur DIAWOYE Magassa de la CNDH a présenté les droits des femmes consacrés dans les instruments juridiques nationaux, régionaux et internationaux. Quant à l’Imam Thierno Hady THIAM de la CNDH, il a expliqué les rapports entre Droits de l’Homme, religion et culture.

A la fin de cette session, les participants-es ont exprimé toute leur satisfaction et ont affirmé qu’ils avaient une autre perception erronée des droits de l’Homme avant cette session et qu’à partir de maintenant, ils ont bien compris l’importance et la pertinence des droits de l’Homme.

Il faut souligner qu’au Mali, la situation des droits de la femme est mitigée.  Alors qu’en leur qualité d’êtres humains, les femmes bénéficient des mêmes droits que les hommes. C’est en tout cas ce que proclament la constitution ainsi que les différents instruments juridiques internationaux auxquels le Mali est membre.

Le constat est que les efforts du gouvernement ne suffisent pas et les droits des femmes ne sont pas effectifs dans plusieurs domaines. C’est pourquoi la CNDH a initié des actions de sensibilisation à travers des causeries-débats sur les droits de la femme et les Violences Basées sur le Genre.  Cette session a été organisée dans ce cadre, avec le soutien de l’Union Européenne.

Cellule de communication/CNDH

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *