Politique

Réélection du Président IBK : Le conseil des Maliens

Ils  ont été nombreux   à  prodiguer des conseils au  nouveau président de la République Ibrahim Boubacar Kéita. Journalistes,  politiques, agents de développement, particuliers, tous pensent que les choses doivent  changer.  Le Président IBK, s’il veut  sortir par la grande  porte  doit non  seulement prendre acte  mais doit   aussi  agir. Et le plus rapidement  possible 

Mory Samake Directeur de campagne et mandataire national du candidat Yeah Samaké

Après les élections présidentielles de 2018,  je remercie très sincèrement le gouvernement malien et les partenaires étrangers pour leur professionnalisme au regard du timing imparti et le contexte difficile pour la réaliser. Je félicite le nouveau président de la République pour sa réélection à tête de la magistrature suprême et l’exhorte à travailler d’arrache pied avec toutes et tous sans distinction aucune. Je lance un appel patriotique à tous de s’aligner derrière le président IBK comme un seul homme pour relever les défis qui s’imposent au peuple malien.

Alhousseyni  Touré,  Directeur  de Publication du  journal La lettre du Mali

Je pense que le président IBK doit trouver une solution aux préoccupations de son peuple. Mettre fin à l’insécurité que connaît notre pays, le chômage des jeunes, renaître l’espoir à tous les fils et filles du pays. La bonne gouvernance doit être au cœur de la gestion des affaires publiques durant les 5 ans à venir.

Il doit éviter d’impliquer la famille dans les affaires, faire en sorte que l’application de l’accord de paix soit effective. Le président de la République lors des élections n’a pas pu avoir la majorité des voix de Maliens de l’extérieur parce que peut-être il n’a pas répondu à leur aspiration, donc il doit travailler cette fois- ci sur la question. C’est important leur apport sur l’économie nationale.   En  conclusion, il n’a  qu’à  penser à revoir le montant de l’aide à la presse en augmentant le montant

Mamadou Samaké,  alias  SAM, Agent développement   

Qu’il se mette vraiment au travail à restaurer l’autorité de l’état pour que force soit donnée à la loi et mettre un frein au ‘’je m’en foutisme’’ généralisé dans la rue, le boulot, la justice, l’école, l’armée et les finances de l’état. Cela créera l’emploi pour nos enfants désespérés. Qu’il sache que “Actions speak louder than words” surtout in sha Allah. Que chaque inshalah  le condamne  à  créer 1000 emplois et arrêter 100 cadres véreux.

Mahamane  Cissé, promoteur de site maliexpress.net

Qu’il soit un président qui fait du dialogue sa priorité. Mettre le pays au travail et faire appel à toutes les compétences du Mali à l’intérieur et à l’extérieur. Le nouveau mandat doit être mis à profit pour garantir l’application de l’accord pour la paix et la réconciliation. Rendre effectif le retour de l’administration dans le Nord et le Centre du pays. IBK2 doit se démarquer d’IBK1 cela en multipliant les actions de développement, en construisant des routes, en aménageant des plaines agricoles, en rendant opérationnel la régionalisation et en luttant contre le chômage.

Diakaridia  Diakité, Président du Comité Exécutif Central de la jeunesse du parti Yelema

Mes conseils pour le président réélu est  qu’il soit au service de tous les Maliens sans exception sans parti pris. Mettre la jeunesse au cœur du mandat,  rassembler les Maliens autour d’un idéal pour le progrès social économique culturel, s’investir personnellement pour le rayonnement du sport sur le plan continental et mondiale

Mohamed Ag Acharom – Gestionnaire des Ressources Humaines

« Après un bilan mitigé, une élection controversée dans un pays divisé et dont le tissu socialement est déchiqueté, le PR de la République pour ce second mandat doit se remettre profondément en question dans sa façon de gouverner, dans sa façon d’être avec le peuple malien, dans son niveau de vie et celui des membres de son gouvernement, dans le choix des hommes et des femmes qui composeront les équipes qu’il mettra au service du Mali, dans sa politique de lutte contre la corruption. Un pays en guerre et dont le sport favori des fonctionnaires est la corruption ne pourra jamais attirer des investisseurs pour créer des richesses et créer des emplois stables. Il faut arrêter le tâtonnement et mettre en place les bases d’un système de gouvernance qui réconciliera chaque Malien avec ses gouvernants et son administration. Un système de gouvernance qui ne laisse aucune faille pour la corruption.

Source: La Sirène

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