Décidemment, Babaly BA alias «le Mozart de l’arnaque» est un homme avide d’argent. Sentant sa fin approchée à grands pas, il a détourné 36 mois de salaire d’un employé. Soit plus de 10 millions de francs CFA.
Il faut croire que le Directeur général de la Banque malienne de solidarité, Babaly BA, a un appétit très prononcé pour l’argent. Pour ce faire, il n’hésite point de descendre dans les caniveaux pour des montants, aussi minimes soient-ils. Grand maître dans l’art de la filouterie et de l’arnaque, il est surnommé le ‘’Mozart de l’arnaque’’. Ses victimes se comptent par centaines et la BMS ne finit pas d’être citée devant les juridictions compétentes.
Sa dernière victime en date, du nom de Silatigui Dembélé, a décidé de porter plainte contre l’indélicat Directeur général et la banque.
En effet, ce dernier, comme nous l’annoncions dans ces mêmes colonnes la semaine dernière, a vu son salaire détourné depuis 3 ans, soit 10 millions de nos francs.
Pour toute explication, Babaly BA demande à l’intéressé de patienter, le temps qu’il lui trouve un poste. Concernant le salaire de l’agent, le DG véreux soutient qu’il l’a utilisé pour éponger une dette que M. Dembélé a contractée auprès de la BIM.SA. Cette dette s’élèverait à 3 millions de francs CFA.
Le hic dans l’affaire, c’est que la BIM continue de réclamer 1,9 million à Silatigui Dembélé. Alors question : où est passé le reliquat de ses 36 mois de salaire.
Aussi, le salaire étant sacré, nul n’a le droit de le détourner. Dans le cas d’espèce, l’agent a vu son salaire coupé depuis avril 2016 sans aucune explication de la part de la hiérarchie. Il n’est ni renvoyé ni en fonction.
Grand menteur devant l’éternel, Babaly BA nous confie dans un premier temps avoir licencié l’agent. Suite à notre insistance, il se ravisa par la suite et tente de noyer le poisson dans l’eau. En réalité, après avoir compris qu’il était en faute et que la banque va devoir payer à M. Dembélé et son salaire les dommages et intérêts suite à rupture abusive de contrat, le DG tente de gagner du temps pour rendre l’agent forclos de son droit devant la justice. Car, le délai de prescription pour de tel droit est de 3 ans.
Tout vraisemblablement, Babaly BA, à un mois du départ à la retraite, a peur de se retrouver en prison. Donc, il rame dans tous les sens pour tenter d’étouffer l’affaire. Cette dans cette hantise qu’il va jusqu’à intimider l’agent. Cela, après une tentative de lynchage médiatique fort hasardeuse.
Faut-il rappeler que Silatigui Dembélé était, jusqu’au début de cette affaire scrabbleuse, le chef d’Agence de la banque à Zégoua, après un long séjour à Tombouctou et à Koutiala.
Aussi, nous vous expliquerons en détail comment Babaly BA a détourné plus de 650 millions des caisses de la BMS pendant la crise de 2012 ; et les dessous de l’empire financier de blanchiment de capitaux de la banque avec son beau-fils Papus Soumaré, PDG de Soum-motors.
A suivre donc.
Harber MAIGA
Source: Azalaï Express
