Les premières élections sénatoriales du Togo se sont déroulées le samedi 15 février 2025 dans un climat apaisé, sans incidents signalés à travers le pays. Ce scrutin historique a mobilisé 1 706 électeurs, composés de conseillers régionaux et municipaux, chargés d’élire les premiers sénateurs de l’histoire du pays.
Dès le lendemain du scrutin, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a annoncé les résultats provisoires. Le parti au pouvoir, l’Union pour la République (UNIR), a remporté une majorité écrasante en s’adjugeant 34 des 41 sièges en jeu. Cette large victoire confirme l’implantation du parti sur l’ensemble du territoire et son influence sur la classe politique togolaise.
Dans le Grand Lomé, la préfecture d’Agoè-Nyivé a attribué un siège à l’UNIR, tandis qu’un représentant du parti BATIR a été élu. Dans la circonscription de l’Avé, Atsu Ayao (BATIR) a décroché un siège, alors qu’Afangbedji Kossi (UFC) s’est imposé dans le Bas-Mono avec 12 voix.
D’autres partis ont également réussi à s’imposer dans certaines régions. Le parti CLE a obtenu un siège grâce à Olympio Kossi, qui a recueilli 70 voix. Dans la préfecture de Yoto, Koffi Agbabli du parti Togo Autrement a été élu avec 33 voix. Enfin, la préfecture de Danyi a élu un sénateur du parti ADDI.
La répartition des sièges se présente ainsi : UNIR : 34 sièges (29 hommes et 5 femmes), BATIR : 2 sièges, UFC : 1 siège, CLE : 1 siège, Togo Autrement : 1 siège, ADDI : 1 siège
Ces résultats provisoires marquent une étape décisive dans la mise en place du Sénat togolais. Il convient d’attendre la confirmation officielle des résultats par les instances compétentes ainsi que l’installation des nouveaux sénateurs afin d’évaluer l’impact de cette nouvelle chambre sur la vie politique du pays.
Cyril Roc DACK / Icimali.com
