Trois indicateurs nous permettrons d’analyser les raisons de l’échec du présent sommet.
En premier point : avant le sommet le gouvernement malien n’a fait aucun communiqué sur ses intentions. Au moment où on parlait de 16 à 18 mois du côté de la CEDEAO, le notre reste muet. À 48h du sommet les informations qui nous parvenaient nous indiquaient l’absence de volonté malienne.
En second : comme je le disait, les chefs d’État jouent désormais à la prudence et veulent se prémunir de réels gages avant toutes avancées ce que le gouvernement malien ne semblent pas épouser.
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Tertio : le changement unilatéral de médiateur par les autorités maliennes a heurté plusieurs chefs d’État. Ils reprochent à Faure d’agir en solo. Le Nigéria 🇳🇬 est un poids lourd de la sous-région et il tient à sauver la face.
En définitif, nous pensons que ce présent report est un message fort à l’endroit du président de la transition qui est appelé à agir en toute responsabilité avant le 3 juillet prochain. Assimi doit faire ce qui doit être fait. Chers autorités, les maliens ne doivent pas avoir le sentiment que vous vous protégez du prétexte de l’embargo au détriment de leurs situations précaires.
Abakary Touré
Universitaire,
Membre du cadre