Le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont officiellement cessé d’être membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à compter du mercredi 29 janvier 2025.
C’était la principale information fournie lors de la conférence de presse tenue le même jour à Abuja, au Nigeria, par le Président de la Commission de la CEDEAO, Dr. Omar Alieu Touray.
Le Dr Touray a toutefois rappelé la décision prise par les chefs d’État et de gouvernement de l’organisation régionale au cours de son 66e mandat. La session, tenue le 15 décembre 2024 dans la capitale nigériane, pour garder la porte ouverte au dialogue avec ces trois États pour une période de six mois.
« J’ai déjà envoyé une lettre officielle à chacun de ces États pour les informer que les chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO ont pris note de leur décision de se retirer de l’organisation et leur ont proposé une réunion technique pour déterminer les termes de la séparation » a déclaré Dr Touray.
Bien que cette réunion n’ait pas lieu, et dans l’esprit de solidarité régionale et dans l’intérêt suprême des populations, le président de la Commission de la CEDEAO a annoncé les mesures que les autorités compétentes, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des États membres de l’organisation, devraient respecter.
L’une de ces mesures instaure la reconnaissance, jusqu’à nouvel ordre, des cartes d’identité nationales et des passeports portant le logo de la CEDEAO détenus par les citoyens du Burkina Faso, du Mali et du Niger.
En outre, les biens et services de ces trois États continueront de bénéficier du traitement prévu par le Programme de libéralisation du commerce et la politique d’investissement de la CEDEAO.
Une autre mesure stipule que les citoyens de ces États continueront à bénéficier, jusqu’à nouvel ordre, du droit à la libre circulation, à la résidence et à l’établissement sans besoin de visa, conformément aux protocoles de l’organisation régionale en la matière.
Source : CEDEAO