En bon orateur, régulièrement battu à plate couture à toutes les élections auxquelles il a participé au Mali, Choguel Maïga a su bondir sur l’occasion tant rêvée pour se hisser au sommet de l’État. En capricieux PM, pour ses détracteurs, celui qui haie les élections comme la rage, a usé de sa langue pour non seulement détourner la transition dont la mission essentielle était de travailler au retour à l’ordre constitutionnel, mais surtout à isoler le Mali, embarquant ainsi, les Colonels autrefois sincères et pragmatiques dans une aventure ténébreuse. Le pouvoir quand tu nous tiens !