On gouverne par le symbole, pour le symbole et au nom du symbole. Par conséquent, au nom de ce symbole, sans véritable rationalité dans les décisions publiques ni dans les perspectives à long terme, on fait valser les intérêts supérieurs de l’Etat au profit de la bonne renommée. Nos gouvernants ont compris certes qu’en politique, l’image est bien souvent plus importante que le stoïcisme dans le devoir. On espère que le fin mot ne sera pas comme l’a dit Charles Peggy : « Le triomphe des démagogies est passager mais les ruines sont éternelles ».