Depuis quelques jours, un mouvement a vu le jour à Bamako en vue de dénoncer avec la dernière énergie les coups bas de la société Orange-Mali. Le mouvement est l’initiative de plusieurs jeunes très actifs sur les réseaux sociaux qui sont conscients du tort causé par Orange Mali et qui souhaitent porter plainte contre la société Orange-Mali dans un bref délai.
Tout est parti de la célébration de la fête de l’indépendance du Mali qui a vu la marche de l’opposition. Orange-Mali, comme à l’accoutumée, a ralenti, voir couper toute la connexion. Ainsi, face à cette situation, l’idée est venue de créer un mouvement pour traduire Orange-Mali devant les tribunaux pour toutes les mauvaises actions faites par elle sur le territoire malien. C’est pour cette raison qu’une réunion restreinte s’est tenue mardi 25 septembre 2018 au Café de la Maison des jeunes. Elle a regroupé une vingtaine de jeunes qui sont arrivés à mettre en place une commission restreinte de six membres.
Selon Abdoulaye Koné, un des membres, la commission restreinte va réfléchir sur la stratégie à admettre pour assigner Orange-Mali en justice. « Nous avons déjà l’accord de principe de trois éminents avocats dont nous tairons les noms pour le moment. Nous ne sommes contre personne mais contre un système qui prive les gens de leur droit de communiquer », laisse entendre notre interlocuteur. Au-delà de cela, des actions collectives seront entreprises à Bamako et dans certaines régions du Mali. Il s’agit des marches, des sit-in et des conférences pour attirer davantage l’attention de la population sur la question.
M. Koné estime que les gens doivent prendre conscience des dégâts causés par l’opérateur téléphonique Orange-Mali. Ils sont nombreux les Maliens qui sont victimes d’Orange. De sa venue à aujourd’hui, plusieurs mouvements ont déjà vu le jour mais qui sont tous morts par la suite. Reste à savoir si le nouveau mouvement est prêt à aller jusqu’au bout. Surtout que le nouveau mouvement s’apprête aussi à faire revenir la question de tarification du Mali.
Abdourahmane Doucouré
Source: La Sirène