Tout d’abord, je m’incline devant la mémoire de ce grand homme de la presse, cet ami, ce frère, Feu Moussa Kéïta affectueusement appelé ‘’ZIG’’.
Moussa n’est plus, mais ses œuvres résisteront au temps, tout le public en a été positivement convaincu, je pense particulièrement à ses émissions sur ‘’Radio Liberté’’ d’abord, ensuite sur sa propre radio « Radio patriote ». Cette dernière, qui aujourd’hui émet admirablement et avec honneur par le courage de son frère Oumar Diallo dit « Roi » soutenu pour une équipe technique formidable, compétente et dynamique avec des programmes bien structurés.
Je souhaite qu’il en soit ainsi toujours. Je suis sûr que c’est ce qu’aurait voulu son fondateur, Moussa Keita. Infatigable communicateur, il a aimé et maitrisé, ce métier et il a formé plusieurs autres Moussa Keita, qui, à mon avis, perpétuent son œuvre.
Les émissions animées par Moussa Keita étaient des moments très suivis par de très nombreux auditeurs qui avaient l’occasion de découvrir des thèmes et /ou des dossiers dont il avait une maitrise totale, parce que préparés en professionnel, avec l’expression d’un courage admirable et d’une courtoisie dont il avait le secret.
Il n’est plus facile de parler du travail de Moussa Keita, tant il est riche et varié. Les chercheurs.
Aujourd’hui, c’est seulement un vieil ami, qui humblement voudrait lui rendre un hommage mérité se souvenant des moments passés ensemble avec des amis, je pense à feu Mady Fofana, je pense à Arouna Niambélé et Toumani Djimé Diallo, ainsi que beaucoup d’autres…
Après avoir salué les efforts incommensurables de son frère Oumar dit « Roi » et ceux qui l’assistent, avec l’encouragement de toute la famille Diallo, sous l’égide de Amadou Diallo dit Vieux ; ainsi que la famille Keita à Missira, je me dois d’adresser une note particulière à celle qui l’a accompagné jusqu’au dernier moment, je pense à sa très courageuse épouse Ami Traoré qui, avec les enfants Bébé et Barou l’ont chéri et accompagné jusqu’à sa dernière demeure. Nous leur disons encore courage.
Je dis que, se rappeler, aujourd’hui de la date de décès de Moussa est un devoir. Nous lui devons cela, à cet infatigable animateur connu à travers l’Afrique, Moussa qui savait prendre ses amis et toute leur famille en estime ; je rappellerai à cet effet qu’il appelait affectueusement mon épouse « Dougou mousso kôrôba » et celle-là le lui rendait par « Dougou tièkôrôba ».
Je remercie Radio Patriote de m’avoir donné cette occasion pour dire ces quelques mots.
Dors en paix Moussa Keita et que la terre te soit légère. Amine.
Propos recueillis par Sinaly DAOU