Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale a animé une conférence de presse ce jeudi 19 avril 2018 à son département. Au cours de laquelle, il a déclaré que « notre processus électoral ne saurait être soumis à une quelconque certification. »
«Notre processus électoral ne saurait être soumis à une quelconque certification de qui que ce soit, il fait l’objet d’une préparation sérieuse, crédible et transparente», a déclaré hier Tièman Hubert Coulibaly sur la demande de certification de l’élection présidentielle par l’Onu, faite par l’opposition. Car pour lui, « le Mali dispose d’une pratique électorale très ancienne qui a certes connu des périodes difficiles en matière électorale mais demeure efficace ».
Il a rappelé que « le tri schéma de la Délégation générale des élections DGE en passant par la Commission nationale indépendante (Ceni) et l’administration constitue un dispositif ouvert aux observateurs internationaux et n’a pas fait l’objet de reproche qui nécessite la certification d’une autre institution ». Il s’est interrogé sur le bien-fondé de la demande de l’opposition en la banalisant que « l’opposition est libre d’envoyer une lettre à qui elle veut»
« La voix du Mali a bien porté »
Au cours de la conférence, le chef de la diplomatie malienne a affirmé que la voix du Mali a bien porté lors de la publication du rapport de l’Onu sur la situation au Mali et insisté sur les efforts déployés par le gouvernement malien. Toutefois, il reconnait que « le rapport décrit une certaine lenteur qu’il regrette ». En réponse à la question d’un journaliste sur la caducité de l’accord, Tièman a répondu que l’accord évolue normalement. D’ailleurs une mission du Conseil de sécurité est attendue au Mali en fin du mois de mai.
Zoumana Coulibaly
Source: L’Indicateur du Renouveau