Ce qui est convenu de qualifier de nouvelle ‘affaire Bodjona’ prend de l’ampleur. A la suite de la double convocation judiciaire qui plane sur la tête de l’ancien ministre de l’Administration territoriale à cause du nom ‘Ensemble pour le Togo’, ce sont des éléments de l’Unité spéciale d’intervention de la gendarmerie (USIG) qui auraient été perçus mardi non loin de sa maison à Cacavéli à Lomé.
Pour Cyr Adomayakpor, l’un des colistiers de Pascal Bodjona, interrogé par Africa rdv, c’est la candidature de l’ancien directeur de cabinet du président de la République, Faure Gnassingbé, à l’élection présidentielle de 2020, qui est visée à travers cette nouvelle affaire.
« Si son dossier est invalidé pour ce compte, ils ne pourraient plus prétendre les valider pour les élections présidentielles. Toute la question est là alors que le monsieur a son casier judiciaire vierge », écrit le site d’informations.
Pour ce proche de M. Bodjona, il va sans dire que c’est ce qui est à l’esprit de ceux qui sont derrière cette affaire. Il ajoute qu’il ne sait pas si l’ancien ministre à l’intention de se présenter à la présidentielle de 2020.
« Pascal Bodjona veut être candidat aux élections municipales à Agoè, point barre », a-t-il martelé.
Quelques jours après le dépôt à la Commission électorale locale (CELI) d’Agoè-Nyivé par lui-même des candidatures de sa liste indépendante aux élections locales du 30 juin prochain, les responsables d’un mouvement du nom de ‘Ensemble, le Togo’ sont montés au créneau pour faire grief à l’ancien ministre du nom de sa liste.
Pour information, relativement à cette nouvelle affaire, Pascal Bodjona doit répondre d’une double convocation judiciaire, notamment au Tribunal de première instance de Lomé et à la Cour suprême, instance qui donne les résultats définitifs des élections locales et connaît du contentieux relatif à ces élections.