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Violences basées sur le genre : Les jeunes du quartier Quinzambougou accueille le « Baro »

L’ONG Justice et Dignité pour la Femme du Sahel (JDWS) poursuit sa campagne de sensibilisation des jeunes de Kati sur les violences basées sur le genre. Ses causeries-débats dénommés « Baro » ont eu lieu le samedi dernier à Quinzambougou.

 Les sujets de discussion ont porté sur le genre, les VBG, la participation ou non des hommes aux travaux de ménage, etc. Le décor étant planté, place a été donnée aux causeries-débats. « Qu’entendez-vous par genre ? », a interrogé l’animatrice Fatima Berthé.

Les jeunes étudiants maliens de retour de l’Algérie, du Maroc et d’autres pays, se réunissant dans un grin chez mademoiselle Djénéba Touré, se sont livrés aux échanges.  Mohamed Haïdara, Djahara Traoré, Diané Oumar et autres se sont exprimés sans tabou.

Pour les uns, le genre désigne le masculin et le féminin, pour les autres c’est « une violence faite aux femmes et aux hommes, mais aussi aux enfants, aux transgenres ». D’autres encore estiment qu’il fait allusion généralement aux femmes de plus en plus victimes des phénomènes sociaux.

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Les uns et les autres se sont accordés à dire que la sensibilisation accrue doit être de mise, comme le fait l’ONG JDWS. Que ces jeunes ont, par ailleurs, félicitée pour cette approche participative et de proximité. De l’avis du jeune Massaoudé Maïga, la violence ne résout en aucun cas de problème, à plus forte raison dans un foyer où le couple est appelé à vivre en complémentarité. « La violence entraîne plutôt des ennuis », conclut-il.

Cette session des causeries débats intitulé BARO (causeries, discussions), démarrée le 10 juillet 2021, s’inscrit dans le cadre des activités de l’ONG Justice et Dignité pour la Femme au Sahel (JDWS) Mali. Le « BARO » vise à améliorer la capacité des jeunes sur les violences faites aux femmes et aux filles et sur les VBG à travers une session d’échange et de causerie débat, qui permettra la constitution de groupes de binômes qui procéderont à l’animation des discussions avec les jeunes dans les « grins ».

Rappelons que Justice et Dignité pour la Femme au Sahel (JDWS) est une organisation à but non lucratif créée en 2019. Elle s’engage à travers des stratégies innovantes de sensibilisation communautaire notamment des causeries débats et d’échange dans les ‘’grins’’, groupement de jeunes de tout genre pour lutter contre toutes les formes de violence faites aux femmes et aux filles. Sa présidente est Mme Aïda Oualate.

Cyril Adohoun

L’Observatoire

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