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Face à la  crise économique mondiale sans précédent : Quelles conséquences pour les migrants maliens ?

Le monde vit une crise économique sans précédent depuis un certain temps. Presque tous les pays du monde connaissent cette crise avec des différences de près. Face à cette situation jugée préoccupante, les regards sont tournés vers le Ministère des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration Africaine ayant en charge la gestion des migrants maliens.

 Le Mali est un pays de migration par excellence. Les statistiques parlent de plus 4 millions de nos compatriotes vivant à l’étranger avec des fortes concentrations  dans  certains pays dont la  Côte-d’Ivoire, la France, les USA, le Congo Brazzaville et la Guinée-Conakry…

Ces dernières années, la migration devient sujet à problème au lieu d’être solution face à la pauvreté. La crise   économique est passée. Bon an mal an, les migrants continuent à voyager dans ces pays à la recherche du pain quotidien.

Courant 2018, l’Angola a donné l’alerte par une expulsion massive des migrants africains vivant sur leur territoire. Bien avant, les pays du Maghreb comme l’Algérie, la Libye et le Maroc qui continuent d’expulser les migrants résidents vivant chez eux.

Les continents américains et européens, jadis considérés comme l’eldorado des migrants,  expulsent également. Ce qui préoccupe les défenseurs des migrants. Au lieu d’offrir des conditions de vie et de travail à ses migrants,  certains pays  les compliquent davantage la vie.  Le CSDM ne cesse d’attirer l’attention des Gouvernants des pays d’origine et d’accueil des migrants sur la nécessité à protéger dans leur aventure. Pour notre pays, il revient au  Ministère des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration Africaine à traduire dans les actes les préoccupations du CSDM.

Face à ces situations jugées préoccupantes,  quelle marge de manœuvre s’offre au Chef du Département des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration Africaine pour contenir les colères des refoulés ? Que compte-t-il faire pour leur réinsertion socio professionnelle dans notre pays?   Ce sont là des questions qui reviennent sur toutes les lèvres des migrants et leurs parents. Car, le problème est à double niveau. Parti à la recherche de gain, si l’on revient bredouille, il y va de soi qu’il y ait des problèmes de cohabitation. C’est là que réside l’importance de la réinsertion sociale des migrants.

Déjà, le collectif des jeunes refoulés de la Libye a donné l’alerte. Lors de leur rencontre avec les Responsables du CSDM, Ousmane Diabaté, le porte-parole des jeunes refoulés, a posé la problématique de leur réinsertion.  Selon lui, la solution réside dans la mise à leur disposition de projets porteurs.

«Nous ne demandons pas de la mer à boire au gouvernement, mais lui demandons seulement de financer des projets porteurs à notre compte. Ces projets peuvent porter sur les bâtiments, la transformation alimentaire, le commerce, l’Agriculture, ….

Une fois le financement obtenu, nous ferons le reste grâce aux compétences que nous regorgeons.  La balle est dans le camp des autorités », a lancé le porte-parole des jeunes refoulés de la Libye.

Pour ce faire, il demande au CSDM d’être leur interlocuteur auprès des autorités et partenaires d’appui. «En tant qu’association reconnue de défense des droits des migrants, le CSDM peut jouer le rôle d’interface entre nous et les autorités et partenaires. C’est pourquoi, nous sollicitons son accompagnement», a renchéri Ousmane Diabaté.

Le Vice-président du CSDM en tant qu’interlocuteur des jeunes à dit ceci :

« Au lieu d’offrir des conditions de vie et de travail aux migrants,  certains pays  les compliquent davantage la vie.  Au  CSDM, on  ne cesse d’attirer l’attention des Gouvernants des pays d’origine et d’accueil des migrants sur la nécessité à protéger les  aventurés. Il revient au  ministère des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration Africaine à traduire dans les actes les préoccupations du CSDM ». Et Ahmadou Dramera d’ajouter : « Au CSDM, on réfléchit sur les  faisabilités des projets. Une fois cette étape connue, on se lance dans la chose. Je vous rassure vos doléances seront minutieusement étudiées par nos experts et  une réponse vous sera donnée dans les prochains jours ».

Ambaba DE DISSONGO

Source : L’Observatoire

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