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Nicolas Normand sur le Sahel : « L’armée française doit éviter la substitution et renforcer fortement l’appui »

La gestion française de la lutte contre le terrorisme dans le Sahel n’est pas du bon goût du côté de  l’Ancien ambassadeur de France au Mali, SE Nicolas Normand.

(Toute reproduction de cet article est passible de poursuites judiciaires)

-Par Icimali.com- L’attaque du camp militaire d’Indelimane ayant entrainé une cinquantaine de morts dans les rangs des FAMa sonne comme le goût d’eau qui déborde le vase. La présence des militaires français au Sahel, singulièrement au Mali,  est désormais sujette à caution. La majorité des Maliens ne veut plus de Barkhane, sinon, des forces étrangères.

Kidal, devenu l’épicentre de tous les malheurs du Mali, est aujourd’hui à la République une zone de non droit. La France dans sa politique machiavélique, obstrue toute initiative malienne d’y accéder et rasseoir son autorité.

Après Serval, puis de Barkhane, le tout calqué sur le projet de nuire au Mali (la division du pays qui ne dit pas son nom),  la France opte de nouveau pour le charme dans le Sahel. L’opération « Tacouba » et la mort d’un des terroristes les plus recherchés dans le Sahel, ont été des annonces fortes de la ministre Parly des Armées françaises, en visite courant cette semaine dans le Sahel.

Pour certains Français qui suivent de près l’évolution de la situation sécuritaire dans le Sahel, le colonisateur français doit se reléguer au second plan dans la lutte contre le terrorisme dans l’espace sahélien. L’Ancien ambassadeur de France au Mali, au Congo Brazzaville et au Sénégal, SE Nicolas Normand en set un, il a sorti son gong pour rappeler son pays à la raison.

 « Sahel : l’armée française doit éviter la substitution et renforcer fortement l’appui matériel à l’armée malienne et le renseignement. Il faut absolument aider les États sahéliens à assurer le contrôle du territoire et les services aux populations, sans aide contournant les États », a tweeté l’auteur du livre de l’Afrique (2019, Eyrolles), le 5 novembre dernier.

DACK/Icimali.com

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