Depuis le déclenchement de la crise de carburant qui a secoué le pays ces dernières semaines, le Premier ministre, le Général de Division Abdoulaye Maïga, n’a cessé de se positionner en première ligne. À la tête du Comité de Gestion des Crises et Catastrophes, il imprime une cadence soutenue, marquée par un pilotage rigoureux et un sens aigu de l’anticipation.
La réunion du mardi 2 décembre 2025 en apporte une nouvelle illustration, révélant une amélioration progressive de la situation et confirmant la détermination ferme du Chef du gouvernement à sécuriser un retour durable à la normale.
Le premier ‘’indicateur rassurant’’ demeure l’impact positif du Protocole signé le 21 novembre 2025 entre l’État et les deux groupements professionnels du secteur des hydrocarbures. Sous l’impulsion directe du Premier ministre, cet accord a permis une avancée décisive : réduire à 24 heures le délai de passage des camions-citernes au Bureau des produits pétroliers des Douanes. Cette fluidification logistique démontre l’efficacité d’une gouvernance orientée vers des résultats immédiats et mesurables.
Autre jalon important posé, la définition et la présentation de la clé de répartition des arrivages d’hydrocarbures. En fixant un partage clair — 70 % pour les distributeurs, 30 % pour les industries — le gouvernement vise à éviter tout déséquilibre et à assurer une distribution mieux structurée, limitant les tensions observées durant le pic de la crise.
L’un des aspects les plus significatifs de la démarche du PM Maïga reste sa volonté constante d’attaquer les causes profondes de la crise, et non seulement ses manifestations. Le comité, sous sa direction, a insisté sur la nécessité d’intensifier les actions contre les réseaux parallèles de distribution de carburant, un fléau qui affaiblit aussi bien les recettes publiques que la disponibilité réelle du produit sur le marché.
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Le renforcement de la lutte contre les détournements et les rétentions de stock vient compléter cet axe de rigueur. Le message est clair : aucune tolérance pour les pratiques spéculatives qui fragilisent l’économie nationale et pénalisent les populations. Cette posture de fermeté participe à restaurer la confiance entre l’État, les acteurs économiques et les consommateurs.
La réunion du comité a aussi été l’occasion pour le Premier ministre d’étendre son champ de vigilance à d’autres denrées essentielles. En prévision du mois de Ramadan, période traditionnellement marquée par une forte demande sur les produits de première nécessité, le PM Maïga a instruit les ministères du Commerce, des Finances et de l’Agriculture de proposer un plan d’approvisionnement. Cette anticipation traduit la volonté de prévenir toute nouvelle tension susceptible d’impacter le pouvoir d’achat des ménages.
Ce sens de la prospective, désormais caractéristique de l’action gouvernementale, apparaît comme l’un des piliers de la gestion de crise du Chef du gouvernement : anticiper, organiser, superviser, puis ajuster.
Tout en saluant les avancées réalisées, le Premier ministre a exhorté les membres du comité à maintenir la dynamique actuelle et à redoubler d’efforts dans les zones où les difficultés persistent. Abdoulaye Maïga n’ignore pas que les crises logistiques de cette ampleur exigent une vigilance constante, des contrôles renforcés et une coopération ininterrompue entre les ministères, les services techniques, les opérateurs et les forces de sécurité.
Il a également exprimé sa gratitude envers le Chef de l’État, le Général d’Armée Assimi Goïta, dont les mérites ont été reconnus par les acteurs du secteur pour son rôle dans la résolution globale de la crise. Ce rappel met en lumière une coordination étroite entre les plus hautes autorités et confirme que la sortie de crise est le fruit d’une action concertée au sommet de l’État.
En maintenant une surveillance rapprochée du dossier, en exigeant des résultats concrets et en adoptant une approche systémique, le Premier ministre Abdoulaye Maïga démontre que la vigilance demeure la clé d’une stabilité retrouvée dans le secteur des hydrocarbures. Loin d’un simple suivi administratif, sa méthode repose sur une implication personnelle, une compréhension fine des enjeux logistiques et commerciaux, et une volonté affirmée de protéger les intérêts de la Nation.
La crise, bien que désormais en voie de résolution, aura servi de révélateur : le gouvernement, sous l’impulsion du PM Maïga, entend désormais inscrire la gestion des approvisionnements essentiels dans une logique préventive et durable. Une orientation qui devrait renforcer la résilience du pays face aux chocs futurs.
Cyril Roc DACK / Icimali.com





