L’Institut géographique du Mali est dans la tourmente. Il brille par la vétusté de ses équipements et le retard recrudescent des salaires du personnel. Les ennuis financiers obligent.
L’Institut géographique du Mali a tenu, le vendredi 15 mars 2019, à son siège, au quartier de Faso Kanu, en Commune VI du District de Bamako, sous la présidence du Secrétaire du Général du Ministère des Infrastructures et de l’Equipement, Makan Fily Dabo, représentant son Chef du Département de tutelle, la 23e Session ordinaire de son Conseil d’administration. Cette session budgétaire a réuni le Directeur Général de l’institut, Ando Enko Guindo, et les Administrateurs.
Au centre de la session, l’examen et l’adoption des points de l’état d’exécution des recommandations issues de la dernière session, le Rapport d’activités 2018, la situation d’exécution du Budget 2018, le projet de programme d’activités de 2019, le Budget 2019 et la proposition de barème des prix.
Selon le Secrétaire Général du Ministère des Infrastructures et de l’Equipement, Makan Fily Dabo, la crise politico-sécuritaire de 2012 a impacté sérieusement l’IGM caractérisé par d’énormes difficultés financières entraînées essentiellement par la vétusté de ses équipements, l’insuffisance organisationnelle et certains problèmes dus aux aspects institutionnels.
Et le Représentant de tracer l’une des pistes de sortie de cet état et de redonner à l’institut ses lettres de noblesse: « Pour pallier ces difficultés, il a été institué, entre autres, par décret une redevance sur l’exploitation des équipements géodésiques. De plus, nous en avons l’intime conviction que cela permettra également à l’Institut d’avoir d’autres ambitions. Oui, des ambitions, car l’IGM doit être et demeurer une référence. Cela est possible, mais il faut travailler avec méthode et amour».
Par ailleurs, le personnel de l’Institut est sollicité à baliser d’autres stratégies de partenariat public-privé pour extirper l’institut de son état actuel. Mais surtout de la tourmente question de retard de salaires du personnel.
Espérons que le contrat d’exploitation qu’a signé l’IGM avec un opérateur privé pour l’opérationnalisation de son imprimerie soit une réalité d’ici fin avril 2019.
C.D.A
Le Soft