Education

Face au péril sur l’année scolaire 2018-2019 : Des propositions  d’année facultative faites au Pr Abinou Témé 

L’école malienne est sous le coup de menace d’une année blanche. Les grèves intempestives des enseignants et étudiants sont à la base de cette situation. Face au péril en la demeure, le Ministre de l’Education Nationale peut recourir à l’expérience de 1992-1993 où l’année scolaire a été déclarée facultative.

Entre deux maux, il faut choisir le moindre. Pr Abinou Témé se trouve dans l’optique de sauvetage de l’année scolaire et universitaire en cours. Pour ce faire, il pourra s’inspirer de l’expérience de ceux qui l’ont précédé à la tête de ce Département.  L’année scolaire 1992-1993 a été déclarée année facultative pour tous les élèves et étudiants de tous ordres d’enseignement sur toute l’étendue du territoire national.

Ont signé la présente décision, Messieurs Mamadou Bamou Touré, Abdoulaye Charles Danioko et Mme Diallo Fatoumata Camara, respectivement Ministres de l’Enseignement Secondaire Général, Technique et Professionnel, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche et de l’Education de Base.

L’année a été ainsi sauvée par ces différents Ministères en charge de l’éducation. Qu’est ce qui empêche Pr Abinou Témé de recourir à cette décision pour sauver l’année scolaire en cours. En faisant de la sorte, il fera moins de mal aux élèves et étudiants de même qu’aux parents d’élèves. Ces derniers n’entendent pas d’une oreille l’idée d’une année blanche qui met à l’eau tous leurs investissements. Les promoteurs d’écoles privées disent également favorables à une année facultative. Il en est de même pour les partenaires de l’école malienne. Cela pour éviter le gel des appuis dont bénéficie l’école malienne de la part de ses accompagnateurs.

Cette proposition d’année facultative est venue d’un promoteur d’école privée qui a requis l’anonymat. Il a suggéré cette option au Ministre et l’a apporté aussi la  décision de 1992-1993 ayant amené les trois Ministres d’alors à déclarer l’année facultative. C’est pour dire que les acteurs de l’école ne manquent pas de bonnes intentions pour sauver l’école malienne et , par ricochet, le système éducatif malien. L’actuel Ministre a intérêt à les écouter s’il veut obtenir gain de cause à la tête de son  Département.

Ambaba de Dissongo

L’Observatoire

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