Résoudre la problématique du modèle économique, la survie et la règlementation des médias en ligne, tel est le thème autour duquel l’Association des professionnels de la presse en ligne (Appel-Mali) a regroupé ses membres dans le cadre d’une journée d’échanges pour proposer des solutions.
S’inscrivant dans les activités de la journée internationale de la liberté de la presse au Mali, l’Appel-Mali a organisé une journée de la presse en ligne pour partager les expériences et proposer des solutions aux promoteurs désireux de bâtir de véritables entreprises de presse en ligne. Sur le thème : ‘’Problématique de la règlementation, la survie et l’indépendance des médias en ligne au Mali’’, deux conférenciers à tour de rôle ont fait leurs interventions Il s’agit de Sega Diarra, Promoteur du site Maliactu.net, sur la problématique du modèle économique et Talata Maïga, Administrateur Délégué de la Maison de la presse, sur le problème de la réglementation de la presse en ligne.
Auparavant, le Président de l’Appel-Mali, Modibo Fofana, avait accentué son intervention sur l’objectif de son association qui consiste à structurer en professionnalisant la presse en ligne, garantissant sa viabilité et sa sécurité. «Notre mission est de procéder à un toilettage des médias en ligne, à mieux les organiser et les structurer pour chercher à donner de la bonne information au Public», indique le Président qui, pour lui, le second combat est celui du renforcement de la capacité des acteurs.
Les solutions proposées par Sega Diarrah sur le modèle économique à adopter, c’est d’avoir une cible à informer avant même de lancer le site. Ensuite, ajouta-t-il, il ne faut pas copier les textes chez les autres avec la maitrise des réseaux sociaux mais plutôt il faut intéresser le visiteur par des articles répondant à son goût.
S’agissant de la réglementation du secteur, M. Maïga a signalé que les médias en ligne ne sont pas pris en compte dans la loi régissant la presse. Mais, il a fait savoir qu’en 2011 l’adoption d’un Décret a été sollicitée auprès du Gouvernement à défaut d’avoir une loi.
Ousmane MORBA
L’Observatoire