Le Niger veut faire un grand pas dans la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. Les autorités, à travers la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) et avec l’appui de la Banque mondiale, du Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’ouest (GIABA), ont analysé et évalué les risques de blanchiment des capitaux et de financement du terrorisme au Niger.
D’après le diagnostic, « il a été relevé des difficultés relatives au contrôle des frontières, au demeurant immense, dans un contexte régional où les dynamiques d’intégration garantissent la libre circulation des personnes et des biens », a affirmé Taher Hassane, Centif.
De ce fait, les groupes criminels notamment, les terroristes, profitent de cette porosité des frontières pour s’assurer de larges possibilités pour la mobilité de leurs fonds à travers divers trafics, tels que la drogue, les armes, la cigarette, les migrants…
Il est donc important, d’après les autorités nigériennes, dans le cadre de la lutte contre ce phénomène, de renforcer le cadre juridique, les capacités des acteurs et la coopération. Le rapport d’évaluation national des risques qui va être validé à la suite de l’atelier qui se tient ces 21 et 22 mai à Niamey, par la Banque mondiale, le GIABA, et les autorités nigériennes, va servir de repère dans le cadre de cette lutte.
Source: Agence Ecofin