A l’ouverture vendredi du Salon international de l’industrie du Mali sur la promotion du ‘’Made in Mali’’, le Président de la République Ibrahim Boubacar Keita s’est réjoui de l’apparition de nouvelles industries, notamment de transformations des déchets plastiques. Le Chef de l’Etat a exhorté les responsables industriels à sauvegarder la santé des populations et l’environnement.
Dans le but de renforcer l’attractivité du Mali en matière d’investissements directs étrangers et d’élargir la base manufacturière du pays en créant des bassins d’emplois décents et durables pour la jeunesse, le Président Ibrahim Boubacar Keita, après la visite des stands au salon de l’industrie du Mali, au Parc des expositions de Bamako, a apprécié la qualité des produits exclusivement fabriqués dans notre pays.
L’ouverture de cette grande rencontre des industriels du Mali, la 8e édition, sous la présidence du Chef de l’Etat, a enregistré la participation du Maire de la Commune V, Amadou Ouattara, le président de l’Organisation patronale des Industriels du Mali (OPI ), Cyril Achcar, le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali, Youssouf Bathily, le Ministre de Commerce et de l’Industrie, Mohamed Ag Erlaf, des promoteurs industriels et de nombreux participants.
Dans son allocution, le Maire Ouattara a souhaité la bienvenue dans sa circonscription, pour l’ouverture de cette importante cérémonie de vente promotionnelle des produits maliens. Le salon de l’industrie du Mali, selon le maire, est un cadre de découvertes et d’achats des produits fabriqués dans notre pays. C’est pourquoi, a-t-il ajouté que la Commune V du district s’engage pour la réussite dudit salon de l’industrie du Mali.
De son côté, le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali, Youssouf Bathily, a remercié le Président IBK pour avoir placé son second mandat sous le signe de l’entreprenariat jeune et de la promotion de l’emploi pour un développement durable.
Des difficultés
« Le salut de la lutte contre la pauvreté réside dans le développement de l’industrie », affirme-t-il. M. Bathily a regretté le fait que les entreprises nationales connaissent d’énormes difficultés d’accès aux emprunts de l’Etat. Ensuite, le coût élevé de l’espace industriel ne favorise pas le développement des industries.
En vue de palier les difficultés qui entravent le développement des industries, le président de la CCIM demande d’envisager des mécanismes d’accès rapide à l’espace, la création d’une banque pour le développement des industries, la baisse du coût de l’eau et de l’électricité, mais aussi, l’octroi d’un soutien étatique en faveur des industriels à l’image des 15% du budget, alloués au secteur agricole.
Pour un développement harmonieux de l’Etat, pour lui, les dirigeants ne doivent avoir d’autres choix que de soutenir l’industrie.
Le président de l’OPI, Cyril Achcar, a fait savoir que la tenue de ce salon international de l’industrie du Mali s’inscrit dans l’objectif d’engager les pays dans la voie de l’industrialisation. Une idée soutenue par le ministre de commerce et de l’industrie, selon lequel, aucun pays ne peut se développer sans industrialisation.
«Les journées de l’industrialisation de l’Afrique permettent aux pays africains de s’engager davantage dans le développement industriel », préconise le Ministre Ag Erlaf.
Conscient du rôle des industries dans le développement, le patron de l’OPI a recommandé une politique de quatre P (Partenariat-Public-Privé et Partenaires techniques et financiers).
Encourageant les responsables d’entreprises, le président IBK a souhaité aux participants et jeunes industriels, l’atteinte des objectifs afin de partager le potentiel du Mali en matière de développement industriel. Il a félicité les organisateurs du salon et s’est réjoui de la qualité des produits exposés.
Cette année, la commémoration du salon de l’industrie est placée sous le signe de : « la problématique de la zone Industrielle au Mali et perspectives ».
Une initiative qui vise à promouvoir « le made in Mali » auprès des maliens et des partenaires étrangers.
Ousmane MORBA
L’Observatoire