Après le sommet tant attendu avec le président des États Unis il y a une semaine, Kim Jong Un rencontre son homologue de la Chine Xi Jinping ce mardi. Sur la chaîne chinoise les images de la rencontre entre les deux dirigeants lors de la cérémonie d’accueil au rituel imuable au Palais du peuple,ont été diffusées.
Cette visite non annoncée à l’avance survient alors que Pékin est engagé dans une tension avec Washington à propos du différend commercial sino-americain. Sur ce, après la rencontre de M. Kim et Donald Trump,Pekin annonce le mardi sans pourtant dévoiler le programme, la visite du leader nord-coréen dans la ville chinoise.
En mars dernier, le president Kim Jong a effectué son premier déplacement dans la capitale chinoise depuis son arrivée au pouvoir depuis 2011.
Les deux hommes ne s’étaient jamais renvontrés depuis leur arrivée au pouvoir respectif . Ceci est dû aux sanctions internationales destinées à convaincre la Corée du Nord d’abandonner son programme nucléaire, ce dont l’application est reprochée à son alliée par Pyongyang.
Par ailleurs ce voyage s’inscrit notamment dans le cadre de recherche d’assouplissement des sanctions économiques en échange de ses promesses de dénucléarisation, et veut compter sur le soutien de la Chine de Xi Jinping.
La diplomatie chinoise, a déjà depuis la semaine dernière demandé que les Nations unies envisagent d’alléger les sanctions si Pyongyang se conformait à ses obligations. Cette suggestion de la Chine a une portée historique puisque, depuis 1950, elle est la principale alliée de la Corée du Nord. Elle a fait savoir la disponibilité de ses services diplomatiques, tout en mettant en relief le respect des obligations de son allié.
Depuis son arrivée au pouvoir en 2017, Donald Trump a appelé la Chine au respect strict de l’ONU pour faire plier Pyongyang. Mais la guerre commerciale entre Pékin et Washington fait naître une méfiance à tous les niveaux. Pékin dénonce d’ailleurs mardi le « chantage » de Washington qui menace de taxer lourdement les importations chinoises.
YAWO ATIAH
Source: Le Pays