Pour une meilleure prise en charge des recommandations, suggestions et contributions formulées pour une Transition réussie, le Premier ministre Moctar Ouane a rencontré les forces vives du pays. [Image d’illustration]
Le Premier ministre prend les taureaux par les cornes. Le vendredi 2 et le dimanche 4 octobre 2020, Moctar Ouane a, sur instructions du Président de la Transition, SEM Bah N’Daw, échangé avec les Forces Vives de la Nation représentées au sein des partis et regroupements politiques, du Mouvement du 5 Juin-Rassemblement des Forces patriotiques du Mali (M5-RFP), des organisations de la société civile et des Maliens établis à l’extérieur, des Mouvements signataires de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger et des Mouvements de l’inclusivité.
Selon les services de l’information de la primature, ces échanges « s’inscrivent dans le prolongement du Dialogue national inclusif (DNI) et des Concertations nationales qui se sont tenues du 10 au 12 septembre 2020, afin d’obtenir le plus large consensus autour de la meilleure prise en charge des recommandations, suggestions et contributions formulées pour une Transition réussie ».
« Le Mali c’est le Nord, c’est le Centre, c’est le Sud, c’est l’Ouest, c’est l’Est, c’est l’ensemble de ses régions, l’ensemble de ses terroirs, l’ensemble de ses cultures, sa diversité, toute sa diversité, son admirable diversité. Nous devons préserver notre pays à tous. Et c’est à chacun de nous de jouer sa partition », avait déclaré le Chef de l’Etat, Bah N’Daw, dans son discours d’investiture. Ces rencontres traduisent la volonté de rassemblement exprimée par le Président de la Transition, appelant tous les fils et toutes les filles du Mali à se réunir autour de l’œuvre de redressement national.
Le Premier ministre n’a pas manqué de rappeler la nécessité pour les maliens de se retrouver autour de l’essentiel, de manière inclusive, pour une transition apaisée.
Ce fut également l’occasion pour lui d’échanger avec les différentes organisations sur la situation sociopolitique et sécuritaire du pays ainsi que sur sa vision de l’action gouvernementale dans la conduite de la Transition.
La délégation du Conseil Supérieur de la Diaspora (CSDM) conduite son président, Haïdara Chérif Mohamed, les échanges ont porté sur la problématique de la carte Nina, le recensement effectif des Maliens de l’étranger et la participation de la Diaspora dans le futur gouvernement et dans conseil national de la transition.
Cyril Adohoun
L’Observatoire