La réparation des téléphones portables est devenue de plus en plus un métier lucratif et pratiqué en majorité par des jeunes diplômés sans emploi. Nous sommes allés à la rencontre de Fousseyni Diarra, réparateur de téléphone portable à Faladiè.
Remettre à neuf les Smartphones, les tablettes, les ordinateurs est devenu un métier plein d’avenir pour Fousseyni Diarra depuis 8 ans.
Aujourd’hui, il faut savoir que nous changeons de téléphone en moyenne tous les deux ans et que plus de 90% des propriétaires de téléphone portable ont avoué avoir cassé l’écran au moins une fois dans l’année.
Diplômé en droit privé, Fousseyni Diarra a trouvé dans la réparation de téléphones portables une véritable reconversion. Agé de 30 ans, ce père de famille habitant à Faladie gagne son prix de pain dans ce métier qu’il considère, tout de même, proche de la chirurgie.
A Bamako, au bord des routes, dans les marchés, on voit des réparateurs de téléphone du matin et même tard dans la nuit.
Ici, Fousseyni Diarra nous raconte son parcours : « Depuis 8 ans, je suis réparateur de téléphone à Faladie. J’ai ouvert mon atelier après une formation auprès d’un cousin aux Halles de Bamako ».
Ayant trouvé un gagne paix dans ce business, notre réparateur se tape la poitrine. « Aujourd’hui, je répare presque tous les genres de Smartphones que ça soit les téléphones, les tablettes et les ordinateur. J’ai beaucoup de clients. Grâce à ce métier, je gagne le prix de la popote mais aussi des relations », explique-t-il.
« Mon atelier est ouvert chaque jours de 8 heures à 21 heures, et je travaille avec mon fils pendant ses vacances. Le prix de la réparation des téléphones dépend de la partie à réparer », poursuit Fousseyni Diarra.
A ses dires, ce métier l’a permis non seulement de gagner beaucoup de choses mais aussi de contribuer aux dépenses familiales.
A en croire certains de ses clients, Fousseyni Diarra demeure et reste un professionnel dans le domaine de la réparation de téléphone.
« Je répare tous mes téléphones chez Fousseyni car il connait son métier. Grâce à son professionnel tous mes proches viennent réparer leur téléphone parce qu’il connaît son travail », témoigne un client.
Selon le réparateur souvent les marchés sont rares car les clients viennent rarement, puis il ajoute. « Je remercie le bon Dieu car chaque jour je rentre à la maison avec le prix du popote ».
«Je conseille aux jeunes qui sont en chômage de travailler. Et pourquoi pas dans le domaine de l’électronique comme moi. Car, le secteur de la réparation mobile est en pleine croissance ces dernières années. Il faut dire que le prix des Smartphones ne cesse d’augmenter et qu’il est souvent préférable de faire réparer son téléphone plutôt que d’en racheter un », reconnait Fousseyni Diarra.
Hawa Traoré
Le SOFT